Quand TRISTAN vit YSEULT, ce doux matin de printemps où les fleurs mêlaient leurs senteurs aux couleurs douces de l’arc-en-ciel, il se sentit envahi d’une sensation de bien-être et de recueillement.
Il réfléchit à cet amour qui avait pris forme en lui, et dessinait des arabesques au fond de ses yeux. Tout son corps était en émoi. Il frétillait comme un gardon dans l'eau verte de la rivière. Il aurait traversé le RIO GRANDE pour être tantôt au Mexique, tantôt en Amérique. II se sentait pousser des ailes, et son coeur battait au rythme de la nature, balancé par le souffle tiède du vent qui soufflait sur la verte prairie.
Sa tête dodelinait, où flottait comme un parfum de mystère venu ailleurs... et le charme envoûtant de cette terre le prit dans les filets de l'hypnose... Un voile passa devant son regard, comme une écharpe de brume, qui lui fit oublier qui Il était, où il était... Il n'était plus qu'une plume dans l'univers, un souffle léger, évanescent, qui allait se perdre dans l'atmosphère...
Il n'était plus lui.. .Il n'était plus rien, qu'un ASTRE perdu au milieu du Néant : le trou noir, la négation de tout, le flou total... et une indicible envie de s’évader, de ne plus faire qu’un avec l’environnement, petite bulle d’air, gouttelette d’eau en suspension…
Il s'évanouit, et sa tête explosa en 10000 constellations, en fragments de lune, en éclats de soleil ; en débris de météorites, en filaments de rêves disloqués…Yseult, sortie de nulle part, se pencha vers lui et lui donna un baiser couleur d’ouate, de satin…

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je réalise des exposés sur auteurs contemporains,et célèbres