Compte Ă rebours avant la fin du monde : - 1 (A suivre).
Compte Ă rebours avant la fin du monde : - 1 (A suivre).
Aujourd’hui, il faudrait respirer un maximum avant que nous ne soyons privés d’air, en détresse respiratoire et anoxie avant le collapsus mortel qui précèderont la fin du monde annoncée pour demain à dix sept heures cinquante trois et…Pour les secondes, rien de précis pour l’instant.
Si c’est le cas, il va y avoir des regrets relatifs aux projets sociétaux en cours- le mariage pour tous, l’euthanasie, etc.… Remarquez que s’il s’agit pour les élus de repeupler l’univers, ces deux derniers points ne seront pas favorables au projet. Et heureusement qu’il existe encore deux trois tribus quasiment inconnues de part le monde car ces derniers seraient des plus compétents pour reprendre une vie à son début en autonomie totale vivant de pêche et de chasse, se nourrissant de végétaux, de bestioles telles que les chenilles et autres gourmandises pleines de minéraux, de protéines diverses rebutantes et finalement bien craquantes sous la dent. Alors ces annonces de cadeaux de noël me laissent pantois tellement leur futilité luxueuse jure dans un tel contexte. Mais nous n’en sommes pas là ! Alors, rêvons le temps qu’il nous reste jusqu’à la fin des temps.
Je vais essayer d’écrire un petit poème, un des derniers avant la date fatidique. Je ne sais comment je vais utiliser ce temps d’attente…chacun se comportera comme il l’entend en raison de ses convictions, prières de repentance, en jouissances et réjouissances dionysiaques, jusqu’au coït apocalyptique. La dernière possibilité sera retenue par le plus grand nombre. Allez, n’ayez aucune honte, c’est humain !
Et si c’était demain…
Et si c’était demain la fin du monde
Que ferais-je encore avec toi ma vie ?
Le fléau gâte le blé, nous condamne
Le ciel nous menace de sa canne ;
J’aimerais te retenir par la main
Vivre heureux sans crainte du lendemain
Embrasser tes grands airs d’éternité
Goûter l’insouciance et tout oublier.
Est-ce que les prêcheurs ont tout inventé ?
Si je n’avais plus que quelques heures
A goûter ici- bas, avant la douleur
De la cruelle métamorphose.
Toi, ma fleur aux Ă©pines, toi ma rose
Que la cendre veut livrer Ă la nuit
Dis-moi, la mort, dans le sépulcre enfouie
Pleure t- elle la fuite des âmes ?
Avant d’abandonner les chemins d’ici,
Les ruisseaux, les rivières dans leur lit,
L’allégresse des matins sans pareil,
Les clairières somptueuses au grand sommeil
J’écarquillerai les yeux sans trêve
En Ă©cartant la lame du glaive.
Une larme de sang vaut-elle ce prix ?
Puisqu’il nous reste l’amour d’une nuit
Nous allons boire jusqu’à l’infini,
Nous communierons sans sacrifice
Nous enivrant au mĂŞme calice ;
Nous ne ferons plus qu’un jusqu’à la fin.
Quand bien mĂŞme il ne resterait rien,
Saurais-je encore la courbe de tes reins ?
Pierre WATTEBLED- le 20.12.2O12.
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