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Titre inconnu - premier jet Ceci n'est pour l'instant qu'un " test", nous verrons pa rla suite ce qu'il en adviendra, Bonne lecture ;
Le ciel s'était fait d'un noir de jais. On ne voyait que les lumières parsemées de la ville Sur les grattes ciels, les immeubles, les insignes, les docks.... Le manteau sombre, habillé de bijoux comme pour un bal grandiose.... ou bien sinistre . A cette heure, l'homme cessait d'être ordinaire . Les oiseaux de nuit déployaient leurs ailes , puis s'envolaient par la fenêtre, les civils respectables, tremblaient , ratatinés sur leur canapé dans leur appartement barricadé, les mères soucieuses, jonglait entre le loquet de la porte et les facéties rieuses de leur chérubins espiègles, les esseulés, escroqués, les laissés pour compte, eux noyaient le noir de leurs effrois, plus obscurs que cette nuit, dans des verres, des bouteilles, l'eau noire des docks ...Ou très haut, perchés, seuls , devant New York illuminée. Les doigts qui serraient un accoudoir, parfois à le broyer, la détresse qui ne s'avoue pas, plus seulement par fierté, mais pour protéger, protéger meilleur que soi, des êtres moins emplis de noirceur, des êtres dépourvus de ce sentiment de rage, de haine , de désespoir, de revanche ... La vie vous a devancé, la vie a prit les devants, vous trimbalant sans reprendre haleine et vous laissant brutalement vous heurter aux murs, aux coups, aux injustices ....
Quand ils ont tout perdu, peu de choses éloignent les gens : qu'ils soient au dessus de New York, ou rampant dans un caniveau les larmes rejoignant les flots noirâtres du port .
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