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     La Ville.
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Expéditeur Conversation
jeanluc
Envoyé le :  23/4/2013 16:52
Plume de platine
Inscrit le: 12/6/2008
De: BRIVE, CORREZE
La Ville.
Dédié à l'écrivain Sophie DIVRY. Ce petit texte lui est dignement dédié..., car, il a été ébauché lors d'un Atelier d'Ecriture, dirigé par elle, en Février/Mars 2013.




La ville était vierge à l'aube. J'avais quitté la nuit, glissant de nuage en nuage, enfantant les rues, devant moi. Où tout renaissait. Echo d'un silex remâché et maintes fois poli.
La cloche d'une tour sonnait. Appel ou invitation intime? Les murs des maisons, aux pains d'épices, jetaient des masques. Ici, mon nom avait le chiffre zéro. Saigné à blanc.
La population roulait sur le pavé. Des cris et des voix perçaient l'air, signant des actes. Tout refluait vers l'épicentre d'un système nerveux, du coeur bouillonnant de la cité. Comme avec un gps en quelque sorte... Des enfants piaillaient sur un balcon haut perché. Comme dans une volière!
Arrivai à un carrefour dense. Autour de moi, une ruche humaine. Un gendarme se met soudain à siffler. Pris la voile dans des ruelles silencieuses. Etre parqué à la manière des moutons: Pouah! Autant rejoindre les fantômes de la nuit!
J'écumais des lieux sordides, des no man's land, humant les odeurs de la ville. J'avais un goût d'éternité aux commissures des lèvres. Avançant sans but, encensant chaque rue, chaque quartier, je me nourrissais de secrets opaques. De bouts d'histoires inachevées.
La ville aux mille tours tétait le ciel à gorge déployée; se sentait-elle trop étroite sur leurs pattes fragiles? La peur d'être écrasées?
Sur un trottoir en apesanteur, une jolie jeune femme roulait des mécaniques. Moi, souriant à son passage. Elle, ses lèvres fermées, comme un sphinx tête de mort. Le courant ne passait pas. Elle était d'ailleurs. Me rappelle du coup du rasoir; de l'électrochoc à la conjonction de nos corps! Avait-elle pris mon sourire pour un rictus? un affront?
Ma bouche se desséchait. Un bar miteux fut la bienvenue. Au plafond, les losanges oscillant d'un globe lumineux semblaient arrêter le temps. Un brouhaha de fumée emplissait la salle. Vider six whisky à une table ombragée. Puis, un délire s'empara de moi. La femme, à qui j'avais souri, était là. En face de moi. Telle une statue. Me dévisageait. De marbre. Entre la nuit et le jour.

24/03/2013.


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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

Ho2
Envoyé le :  30/8/2013 18:49
Plume d'argent
Inscrit le: 11/9/2010
De:
Re: La Ville.
le texte est assez bien imagé, des métaphores claires renvoies les sensations du vécu et réelles des l’espaces parcourus, votre texte me semble envelopper de mystère! donc à percer.
TheKid
Envoyé le :  31/8/2013 17:53
Plume de platine
Inscrit le: 17/9/2008
De: Somewhere over the rainbow
Re: La Ville.
merci J.Luc, j'ai vraiment apprécié ta promenade, ou plus exactement ton errance en cette ville

de très jolies formules en jalonnent les rues...ma préférée? celle ci

"La ville aux mille tours têtaient le ciel a gorge déployée. Se sentaient-elles trop étroites sur leurs pattes fragiles? La peur d'être écrasées"

j'ai bien senti aussi tout le soin pris à garder la fluidité des sons qui comme en Poésie donne un rythme agréable à suivre

tes phrases courtes sont aussi comme des "Stop" ou des "feux rouges", ceux qu'on rencontre en marchant dans la ville

je te félicite ami, c'est réussi




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Méfiez vous des apparences

plumedoiseau
Envoyé le :  2/9/2013 16:13
Plume de platine
Inscrit le: 10/4/2013
De: Province de Liège
Re: La Ville.
Le texte est bon, agréale, des phrases cortes et de belles images. Un bon style. Attention à l'orthographe : revérifie car un singulier devient un pluriel et on ne comprend plus (la ville aux mille tours têtait et non têtaient). Plus loin : Se sentaient-elles (les tours oui, mais tu as comme sujet le ciel dans la phrase précédente... Plus loin encore :une femme roulait et non roulaient...

La fin laisse supposer une autre histoire qui va commencer... Suspens. Au lecteur!

Cordialement. Anne


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http://poesieetsculpture.jimdo.com/

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La poésie c'est une lettre d'amour adressée au monde.
Charlie Chaplin

cyrael
Envoyé le :  10/1/2014 15:40
Plume de diamant
Inscrit le: 30/10/2005
De: ****
Re: La Ville.


S U P E R B E narration

Sur un trottoir en apesanteur, une jolie jeune femme roulait des mécaniques. Moi, souriant à son passage. Elle, ses lèvres fermées, comme un sphinx tête de mort. Le courant ne passait pas. Elle était d'ailleurs. Me rappelle du coup du rasoir; de l'électrochoc à la conjonction de nos corps! Avait-elle pris mon sourire pour un rictus? un affront?

HEUREUSE ANNEE 2O14


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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

jeanluc
Envoyé le :  10/1/2014 16:03
Plume de platine
Inscrit le: 12/6/2008
De: BRIVE, CORREZE
Re: La Ville.





Merci HO2, pour ton résumé intéressant! Une histoire, que j'agrandirais... Encore, merci
Bonne journée! amitiés

Merci l'ami, pour ta synthèse!Ca me donnera, peut être, des idées... Encore, merci.
Bonne journée! amitiés

Merci l'amie, pour tes vues et tes corrections, auxquels j'ai remédié. Je ne sais comment vous remercier. Suis loin de connaître l'orthographe, comme ma poche!
Encore, merci.
Bonne journée! amitiés

Merci, l'amie pour ton résumé qui me fait chaud au cœur... Encore, merci;
Bonne journée. amitiés


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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

sudiste1
Envoyé le :  25/2/2014 13:50
Plume de platine
Inscrit le: 10/3/2011
De:
Re: La Ville.
Une ballade admirable
Merci du partage
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