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     Un homme au bord de la route
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Expéditeur Conversation
Ougounnine
Envoyé le :  9/6/2013 20:01
Plume d'or
Inscrit le: 11/6/2009
De: Maroc
Un homme au bord de la route
Nouvelle de Mahmoud Al Badawi
Traduite de l’arabe par Ougounnine
J’ai travaillé, lorsque j’avais vingt ans, dans une compagnie de navigation à Suez, avec un salaire insignifiant dont la moitié servait à payer le loyer et l’autre à boire de la bière. Après, je ne me souciais plus de rien. Je logeais dans une petite maison sur la plage du canal à Port Taoufiq, chez une famille italienne qui vivait chichement.
La vie était très difficile pour un jeune de mon âge et ayant mon énergie dans cette petite ville où il n’y avait rien sauf le canal et les maisons de la société éparpillées sur la plage. Tous les habitants étaient des étrangers que le destin à mis là et qui n’avaient aucun lien d’amitié ou de fraternité avec les autochtones.
Mais ma passion pour la lecture et mon amour de la tranquillité ont adouci la solitude dont je souffrais dans cette périphérie. Je partais chaque soir boire de la bière à Suez dans un petit bar et marcher sur la route de Zaytia puis revenir dormir à Port Taoufiq.
Au bout de la route qui menait chez moi, je trouvais toujours un homme au comportement bizarre, il était assis sur l’herbe et à ses côtés un énorme chien et une bouteille vide …! L’homme regardait toujours du côté du canal et écrivait avec attention dans un cahier devant lui. Il restait assis là, la majorité de la journée et quand le soleil se couchait, il ramassait ses affaires et disparaissait dans l’obscurité suivi de son chien. Il était la cible des sarcasmes des passants, surtout les travailleurs du chantier du port. L’homme ne prêtait aucune attention à leurs moqueries et à leurs paroles, il continuait son travail sans leur répondre. J’étais sûrement le seul qui passait près de lui matin et soir sans lui faire entendre un mot vulgaire et c’est pour cela qu’il me regardait avec étonnement ! Je sortais à chaque coucher de soleil pour marcher, un livre à la main et je prenais habituellement le chemin du canal. Je m’asseyais sur un banc de pierre et je lisais, l’homme à côté de moi en train d’écrire dans son cahier. Une fois, je me suis approché de lui et je me suis assis sur l’herbe à ses côtés. Je l’ai salué et il m’a rendu mon salut par un hochement de tête en souriant. Un bateau est passé sur le canal et il s’est penché sur son cahier et a écrit quelque chose lentement et avec attention. Je lui ai demandé :
« Qu’écris-tu ? »
Il m’a regardé avec un visage riant et a dit :
« Je m’amuse ». Puis il a ajouté, les yeux un peu brillants:
« J’étais un surveillant de phare sur la mer Rouge et c’était mon travail jour et nuit. Je surveillais les bateaux et je notais leurs noms. Maintenant je fais cela par habitude et j’y trouve du plaisir qui me fait oublier les tracas de la vie.
« Le travail au phare au milieu de la mer doit être très agréable »
« Essaie et tu verras »
Son visage ridé s’est éclairé par un sourire et il m’a demandé :
« Es-tu marié ? »
« Non »
« Donc tu peux prendre la mer pour ce lieu. Aucun problème, un livre et un phonographe et tout ira pour le mieux. Mais si tu es marié, tu reviendras de là bas à demi fou ! »
« As-tu quitté ce travail depuis longtemps ? »
« Très longtemps mon fils, depuis des années et des années »
Sa voix a changé et il est devenu pensif. J’ai su qu’il s’est souvenu de quelque chose qui lui fait mal. J’ai détourné mon visage et j’ai commencé à tourner les pages de mon livre jusqu’au soir, puis je l’ai salué et je suis parti.
Je l’ai ensuite rencontré plusieurs fois à cet endroit et nous nous sommes liés d’une sincère affection. L’homme était toujours ivre et je ne l’ai jamais vu que saoul jour et nuit, la bouteille de vin ne le quittait jamais. Sa compréhension juste de la vie a fait qu’il ne se souciait pas de ce que les gens pensaient, il se saoulait et dormait sur la route et je ne l’ai jamais vu contrarié ou se plaignant de quelque chose.
Il m’a un jour vu dans un petit bar de Suez parlant à la femme du propriétaire du bar et lorsque la femme est retournée à son travail, il est venu s’asseoir à ma table et m’a demandé :
« Pourquoi t’enivres-tu à cet âge ? »
« Parce que je me sens malheureux au fond de moi »
« C’est la meilleur réponse d’un ivrogne ! » « Et pourquoi les femmes ? »
Je suis resté silencieux et il a poursuivi :
« Tu te saoules parce que tu es seul, sans camarade ni compagnon dans cette triste ville et avec tous les méfaits de l’alcool, il t’a rapproché de moi et ne t’a pas poussé à te moquer de ma faiblesse alors que je buvais au bord de la route à Port Taoufiq. Tu comprends la faiblesse humaine parce que tu es humain ! ».
« Ceci ne change pas la vision de la société vis-à-vis de l’ivrogne »
« C’est vrai. Mais je me saoule malgré moi, ainsi que toi. Il y a quelque chose au dessus de la volonté humaine qui nous lie à cette chute. Que tu te saoules à une heure sombre de ta vie et que tu te réveilles est une chose, mais les femmes, c’est autre chose. Tu ne te réveilles de leur enivrement qu’au fond du gouffre ! »
Le garçon l’a servi et il a vidé son verre et à serré la mâchoire puis a allumé une cigarette et a commencé à regarder la fumée. Je lui ai demandé en regardant son visage ridé par les années :
« Pourquoi as-tu abandonné la mer ? »
« C’est le destin »
Il est resté silencieux, a pris son verre vide et l’a mis devant les yeux comme s’il lisait l’avenir puis il m’a demandé :
« As-tu jamais été en mer ? »
« Je suis allé il y a deux ans à Istanbul »
« As-tu vu des phares en cours de route ? »
« Oui »
« Je vais te raconter l’histoire de l’un de ses phares »
Il a posé le verre sur la table, a allumé une autre cigarette et a commencé à parler :
« Je travaillais dans un phare de la Mer Rouge depuis des années et j’avais un collègue qui m’aidait. J’ai passé deux ans au phare au milieu de la mer, tu ne vois rien là bas à part la mer. Nous lisions, pêchions, écoutions le phonographe, allumions le phare la nuit pour guider les bateaux, chantions et faisions tout pour nous distraire. Mais à certaines heures tu te sens asphyxié et tu regardes autour de toi et ne voie que la mer et des jours te séparent de la terre ferme. A ces heures, je m’asseyais sur l’échelle du phare et laissait les pieds dans l’eau et je rêvais de sirènes dont j’avais entendu les légendes. J’imaginais que l’une d’entre elles allait monter et venir à moi. Un bateau passait au loin et ses lumières dansaient sur les vagues et j’imaginais entendre des rires et des danses de femmes et j’imaginais même voir l’une d’elles se déshabiller et se préparer à dormir alors j’enrageai et je restai à penser et à rêver de femmes et de rien d’autre. Elles te prennent tes pensées, occupent tes sens et si tu vois quelque chose de couleur blanche apparaître au loin sur un bateau, tu l’imagines une jambe de femme. Si tu vois quelque chose sur le bateau, tu crois que c’est une femme. Tu la voie partout et tu ne la voies pas. Nous étions, mon camarade et moi, de bons amis. Nous travaillons dans la clarté et l’harmonie. La nourriture n’était pas mauvaise et les moyens de distraction étaient disponibles. Mais dès que le soir tombait les instincts se réveillaient et tout se transformait en enfer. Mon ami était marié et j’étais célibataire. Il aimait sa femme et me parlait souvent d’elle. Des mois ont passé et la date de mon retour à Suez pour le congé qui est m’est octroyé approchait. Le bateau qui allait me transporter à Suez est arrivé et mon ami m’a remis une lettre pour sa femme.
J’ai passé des jours à Suez avec la lettre dans ma poche et j’ai failli l’oublier et puis, je me la suis rappelée un soir et je me suis alors dirigé vers la maison de mon ami située à l’autre bout de la ville. Je me suis avancé dans la rue étroite alors que le soleil frappait de ses lumières étincelantes le haut des maisons blanches et que tout baignait dans une clarté éblouissante. Je me suis arrêté devant la maison puis j’ai franchi le seuil et j’ai alors vu une jeune fille, jambes nues, en train d’essuyer l’escalier. Lorsqu’elle m’a vue, elle s’est arrêtée et m’a regardé en silence. Je me suis approché d’elle et je lui ai demandé subjugué par sa beauté :
« Est-ce la maison de monsieur Abdessalam Afendi ? »
« Oui »
« Je veux rencontrer sa femme »
« Je suis sa femme »
Elle a souri et mon visage s’est troublé car je n’imaginais nullement que la femme de mon ami soit aussi jeune et si belle. J’ai vu devant moi une fille âgée d’un peu plus de vingt ans, avec une peau un peu brune et des traits très attrayants et un charme fou. Je me suis présenté et je lui ai remis la lettre. Elle l’a prise avec ardeur puis elle me l’a rendue en riant et en disant avec une voix douce :
« Je souhaite que tu me la lise car je ne sais pas lire »
Je la lui ai lue, la joie a éclairé son visage, puis elle a plié la lettre et m’a dit en désignant l’intérieur de la maison :
« Entre »
Je suis entré et elle est revenue peu après avec un verre de jus d’oranges. J’ai alors commencé à lui parler de la mer et des sirènes jusqu’au soir puis je l’ai saluée et je suis parti heureux et ravi.
Je l’ai rencontrée quelques jours après au marché accompagnée d’une dame et d’une fille un peu mois âgée qu’elle. Elle m’a salué en souriant et m’a dit :
« Pourquoi tu me nous as plus rendu visite ? »
« Je vous rendrai visite bien sûr avant mon retour au phare »
« Et avant cela ?»
« Et avant cela ! »
« Voici ma mère et ma sœur, elles sont venues de Port Saïd me rendre visite et je leur ai parlé de toi ! »
J’ai salué sa mère et sa sœur et je les ai accompagnées à la maison et je suis resté avec elles jusqu’à l’heure du déjeuner…
Je suis parti à Ismaïlia où j’ai passé quelques jours avant de revenir à Suez. Un soir, je suis passé chez Zaïneb la femme de mon ami pour l’informer de la date de mon retour au phare pour lui donner le temps de préparer quelque nourriture pour son mari. Je l’ai trouvée seule, sa mère et sa sœur étaient parties. Assis dans la chambre, j’ai senti la joie et le bien être, sentiments que je n’ai pu expliquer.
Zaïneb portait un vêtement bleu de coupe simple, ses cheveux étaient coiffées en stresses sur le dos, sa tête était serrée dans un foulard bleu lui aussi, elle avait les yeux légèrement teintés de noir et un grain de beauté trônait sur sa jour droite. Lorsqu’elle m’a apporté une tasse de café et que j’ai tendu la main pour la prendre de la sienne, j’ai senti un parfum qui émanait de son corps et mes sens se sont réveillés et je l’ai regardée comme si je la voyais pour la première fois. Pour la première fois j’ai senti mon cœur battre alors que j’étais avec elle dans la même pièce et mon front a commencé à suer.
Le soleil a baissé sur l’horizon et je me suis levé pour partir. Elle a dit en me regardant :
« Pourquoi es-tu pressé ? »
« La nuit tombe»
« C’est une raison de rester car je suis seule à la maison. Attends le retour de ma tante Oum Ismaïl »
Je suis resté et nous avons discuté une partie de la nuit et je me suis trouvé, moi le jeune qui souffre de l’amertume de la privation, devant une femme mûre souffrant comme moi de privation. Son regard se brisait et s’adoucissait, elle allait et venait devant moi dans toute sa beauté et j’ai commencé à la regarder avec tous mes sens et mes sensations. J’ai alors oublié qu’elle était la femme de mon ami, j’ai tout oublié et je me suis rappelé que j’étais seul au cœur de la nuit avec une femme que je désirais de tout mon cœur.
Sans savoir ce qui s’est passé, elle était entre mes bras et je me désaltérais de son corps. Nous nous sommes noyés dans l’extase sans nous soucier des autres et j’ai commencé à la rencontrer chaque jour.
Lorsque le moment de mon retour au phare est arrivé elle m’a donné un cadeau pour son mari et je l’ai quittée avec un feu dans mon cœur. J’ai pris le bateau, suis retourné au phare et remis le cadeau à mon ami qui a demandé des nouvelles de sa femme en buvant chaque mot car il l’aimait jusqu’à la vénération. Il s’est enquis de sa santé et de son état et je répondais aux centaines de questions dont il m’assaillait. Il voulait baiser ma main car elle a touché la sienne, tant il en était épris !
Le moment de son congé est arrivé et il m’a laissé et est parti. Durant son absence je souffrais le martyr, je l’imaginais entre ses bras et je devenais fou. Puis sa permission terminée, il est revenu. Je l’ai vu monter les escaliers du phare après trois mois d’absence et je ne l’ai presque pas reconnu tant il a changé. Son visage a flétri et pâli, il m’a salué avec froideur a posé ses bagages dans un coin du phare et il a gravi la tour en silence. Je me suis assis et je réfléchissais et me demandais pourquoi il a changé ? A-t-il tout su ? Que la folie des amoureux est grande ! Ils croient que les gens ne savent rien d’eux alors que tout le monde en parle. L’amour les rend aveugles.
Il devait veiller à la tour et je devais dormir pour le remplacer après. Je me suis couché sur le lit mais je ne suis pas arrivé à m’endormir. Son regard m‘effrayait et j’avais peur de lui car il était plus fort que moi. J’ai fermé les yeux à moitié et je l’ai entendu descendre l’escalier, roder dans la petite pièce jusqu’à ce qu’il arrive à mes côtés puis il a fait semblant de chercher quelque chose avant de revenir à la tour. Une heure après, je l’ai encore entendu descendre les escaliers et je l’ai vu venir vers moi tenant à la main une barre de fer. Il veut me tuer. Sans échanger le moindre mot, nous nous sommes engagés dans une lutte sanglante et nous nous sommes entretués jusqu’à épuisement puis je me suis évanoui et lorsque j’ai rouvert les yeux et je l’ai regardé il avait le visage ensanglanté. Sa tempe s’était fracturée suite à un coup mortel. J’ai saisi la gravité de ce qui est arrivé et j’ai fermé les yeux.
J’ai dormi sur le sol et lui, sans mouvements, à mes côtés. J’ai regardé le ciel au dessus, la mer déchaînée tout autour et l’obscurité où se perdent les regards et j’ai revu le film de ma vie jusqu’à la rencontre avec mon ami avec qui le destin m’a réuni dans le même travail et avec la même femme !
J’ai pleuré et en moi les sentiments de haine sont morts et j’ai souhaité pouvoir me sacrifier à sa place. J’ai eu une sorte de vertige puis j’ai ouvert les yeux et j’ai cru que le cadavre bougeait et qu’il s’approchait de moi et j’étais paralysé, incapable de bouger. Une grosse colère s’est emparée de moi et j’ai commencé à serrer les dents, à délirer comme un fou et à crier très fort mais les vagues étaient plus fortes que ma voix. La mer grondait et je criais et nos deux voix se mêlaient et se perdaient. Je suis resté ainsi toute une heure, yeux ouverts fixés sur le cadavre, incapable de bouger et j’ai cru que le cadavre a enflé et que les fourmis et les vampires ont assailli son visage ! Je les ai encore plus haïes. Une idée ma traversé la tête : pourquoi ne pas le jeter à la mer et me soulager de cette souffrance ? J’ai lors rampé comme un serpent et j’ai essayé de pousser mon ami, mais je n’ai pas pu. Je me suis alors allongé face aux étoiles. La nuit est un champ pour les obsessions et dès le lever du jour, ces horribles pensées s’évanouissent. Mais quand fera-t-il jour ?
Je grelottais, serrais les dents, ma gorge était sèche et quand j’ai crié très fort ma voix était éteinte. J’ai fermé les yeux et commençais à pleurer tel un enfant. Chaque fois que je fermais les yeux, mon ouïe devenait plus fine et je croyais entendre des géants dans la tour du phare et des cris de loups ! J’ai mis les doigts dans les oreilles mais les cris étaient trop forts et ils grondaient dans la tour. J’ai tremblé, commençais à suer et je me suis évanoui.
Lorsque j’ai rouvert les yeux, la lumière inondait l’univers et je suis resté à me tordre de douleur et de souffrance et chaque fois que je détournais les yeux de mon ami, je recommençais malgré moi à le regarder et à trembler jusqu’à devenir fou.
Un bateau qui passait le soir a remarqué que le phare n’était pas allumé. Il s’est approché et nous a pris, lui mort et moi ressemblant à un mort.
J’ai été emprisonné puis libéré et je suis parti partout pour me divertir et oublier, mais l’image de la mer avec ses vagues, ses fantômes et son phare éteint et de mon ami allongé à mes côtés ne me quittent guère.
Je suis attaché là bas par un fil invisible.
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Mahmoud Al Badawi (1908 - 1986) : Écrivain et homme de lettres égyptien dont le vrai nom est Mahmoud Ahmed Hassan Omar. Il est surnommé le Tchekhov arabe. Cette nouvelle est tirée de son recueil ‘Le dernier wagon’ paru au Caire en 1948.


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Pouvoir, c'est vouloir

Mostafa
Envoyé le :  9/6/2013 20:13
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 2/5/2008
De: AGADIR.MAROC
Re: Un homme au bord de la route
Un texte pathétique et poignant qui peint avec noirceur, franchise et franc-parler, une réalité amère et aigre et une destinée humaine douloureuse et dramatique.
Bravo, mon cher, pour cette traduction impeccable et parfaite: Je n'ai pas eu l'impression de lire un texte traduit!


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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

amanzouy
Envoyé le :  14/6/2013 0:36
Plume d'or
Inscrit le: 13/10/2008
De:
Re: Un homme au bord de la route
bonsoir ougounnine!
merci pour cette belle et magnifique nouvelle!
et merci pour cette belle traduction; n'a-t-on pas dit que" toute traduction réussie est une œuvre d'art;;;"
toutes mes sincères félicitations mon ami,
Hassan
Ougounnine
Envoyé le :  20/6/2013 10:48
Plume d'or
Inscrit le: 11/6/2009
De: Maroc
Re: Un homme au bord de la route
Mostafa Amanzouy

Merci pour le temps consacré à la lecture de cette nouvelle et pour vos commentaires élogieux.



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Pouvoir, c'est vouloir

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