Cela fait maintenant trois mois que j’ai pas vu mon fils de 13 ans, sa mère a la garde exclusive.
J’ai toujours été un bon père, pourquoi on m’enlève la garde, c’est injuste.
Voilà je l’ai laissé un jour tout seul à la maison et ça à suffi pour l’éloigner de moi, on me laisse même pas le voir c’est vraiment injuste.
Je me suis battu pour avoir la garde de mon gamin mais la justice a décidé autrement, comment puis-je accepter cette situation, il me manque tellement.
Je me souviens du jour de sa naissance, il était si mignon, très adorable, gentil comme tout.
Ce n’est pas de ma faute si je travaille tout le temps, il faut bien que je gagne ma vie pour que je puisse le nourrir.
Avant cette séparation soudaine, on avait une garde partagée, une semaine chez sa mère et une semaine chez moi et ainsi de suite. Vu que je bosse je le laisse avec ma sœur puis on se retrouve le soir pour diner. Je lui lis une histoire avant de dormir puis je le borde, je lui souhaite une bonne nuit. Emmanuel m’aime bien, il me dit que je suis le plus cool des papas.
Depuis tout jeune, je le gâte avec des cadeaux, il me raconte ce qu’il a fait en classe, on avait une bonne relation mais voilà aujourd’hui on me prive de mon fils je me demande vraiment pourquoi j’ai rien fait de grave, je l’ai toujours éduqué comme il faut, il est poli, pas de problème à l’école, j’ai toujours appris les bonnes manières à ce gamin.
Un jour sa tante ne pouvait pas le garder et puis c’est fini, on me l’arrache d’un coup.
Et puis on m’a reprochait au tribunal de ne pas être là tout le temps pour mon fils et puis on m’a dit aussi que c’est moi qui avait la garde et non pas ma sœur.
De plus depuis que je ne vois plus mon fils j’ai des problèmes aussi au travail, mon directeur m’a dit que je ne suis plus très performant et si je continue comme ça je risque d’être rétrogradé ou encore de perdre mon job.
Je dois dire que je suis malheureux depuis la séparation avec mon fils, je suis désagréable avec mes collègues, je me dispute avec eux pour n’importe quoi, je les insulte, jusqu’au jour où une collègue me dit : « Écoute Philippe, ce n’est pas de notre faute ce qui t’arrive ne sois pas aussi irrespectueux. »
Christine a raison mais il faut me comprendre aussi, j’ai divorcé, je n’ai plus la garde de mon fils, ma sœur ne veut plus me voir qu’elle en a marre, elle a l’impression que je la considère comme ma bonne à tout faire et puis elle a sa vie aussi.
J’avais l’impression que tout le monde était contre moi, c’était infernal.
Au boulot, on m’a supporté encore deux ou trois mois plus le directeur m’a annoncé que je vais être licencié.
J’étais vraiment très choqué, je réfléchissais comment j’allais payer mes impôts et comment j’allais vivre tout simplement.
Deux semaines après j’ai perdu mon travail, les dettes ont commencé à augmenter, jusqu’au jour où on m’annonce que je vais être expulsé de mon appartement pour payer mes dettes.
Aujourd’hui je vis dans la rue, je n’ai pas de quoi vivre, ma vie est devenue un cauchemar, je ne sais plus quoi faire.

S.B

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La gentillesse et l'humilité ne constituent pas une faiblesse mais une grande sagesse.