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     UNE AUTRE HISTOIRE 17
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Expéditeur Conversation
Parceval
Envoyé le :  18/7/2024 7:34
Plume de platine
Inscrit le: 11/4/2011
De:
UNE AUTRE HISTOIRE 17

Une autre histoire - 17 -


? Coucou, c’est moi ! J’apporte les croissants !
? Chui à la douche. Fais chauffer le café, j’arrive…
Juliette la voit émerger, peignoir et turban. Qui baille à s’en décrocher la mâchoire. Café croissants, ça embaume…. Elle remplit les mugs.
? T’étais où ce week-end ? Suis passée hier : Il y avait ta voiture, mais tu n’étais pas là…
? Suis allée à la mer…
? Avec qui ? … Laisse-moi deviner : B.R. par exemple ?
Silence gêné, elle a rougi. Sa sœur lève le nez de son mug et la dévisage.
? Tu as l’air crevée ma pôvre. Ça devait être chaud, tu as les yeux bordés de reconnaissance. Amoureuse ? Mais c’est super, il fallait bien tourner la page. Dis-moi tout.
Laure s’est enfermée dans un mutisme qui l’alarme.
? Mais enfin, c’est pas grave. Mon con de fils aussi est toujours amoureux : il se marie toute les semaines, mais jamais avec la même !
Elle se déride à peine, les yeux humides.
? Tu ne comprends pas : Je ne sais plus où j’en suis : là où il m’a emmenée, c’est un autre pays. J’avais l’impression de renaître à l’amour. Merveilleux et terrifiant : J’ai peur de lui, j’ai peur de moi. J’ai peur de me réveiller toute seule.
? Mais enfin, j’ai cru comprendre qu’il te plaisait bien, alors où est le problème ?
? Le problème c’est que j’en suis folle, ce n’est pas une passade. Je ne peux pas imaginer ma vie sans lui.
? A ce point. Alors là c’est grave. Bon, il faut traiter : Tu déjeunes, tu t’habilles et au boulot.Y en a un paquet avec les locations saisonnières et c’est moi qui m’occupe de son affaire, vu ? On verra bien s’il est au diapason.

Bastien déjeune au B&B, perdu dans ses pensées, qui tournent essentiellement autour du week-end passé. Fabuleux, au-delà de toutes ses espérances. Ses désirs les plus fous comblés. Jamais, depuis Florence, il ne s’était senti aussi bien avec une femme. Et Laure n’est pas Florence. A aucun moment il ne lui est venu l’idée de les comparer.
Quel avenir pour leur relation ? Il brûle de poursuivre, sans rien imaginer. Si son installation se réalise, cela ira de soi. Au delà de leur ébats il a senti un plus tendresse et le plaisir d’être ensemble.
Il se remémore leurs échanges, dont un en particulier le tracasse :«  Non, maintenant je veux, tant pis pour moi » A force de le tourner dans tous les sens, il finit par traduire l’évidence. Quel andouille il fait ! Comment n’a-t-il pas compris ? Maladroit en plus : il en renverse son café. En réparant les dégâts, il se morigène. Il aurait du entendre  « Je t’aime, m’aimeras-tu aussi ? » au lieu de plaisanter sur le « sacrifice ». Du coup, il n’est plus très fier de lui : ses sentiments ont-ils le goût de l’éphémère ?
Il y a là matière à réflexion. Et un certain malaise.
Pour se changer les idées, il botte en touche : c’est vrai qu’il a du pain sur la planche, ça fait longtemps maintenant qu’il s’est absenté . Il va bosser sur les affaires en cours : Allô, Gérard ? De toute façons, il faudra qu’il rentre lundi prochain, quelque soit l’avancement de ses projets.

Il passe plusieurs coups de fil à l’agence en fin d’après-midi, et chaque fois il tombe sur Juliette et ses laconiques «Mais oui, monsieur Renoux, je m’en occupe personnellement, on pourra sans doute faire un point demain fin de journée » « Non, mademoiselle Brémond est en visite à l’extérieur, elle est débordée » « Oui, je lui dirai... »
Son portable reste désespérément sur messagerie. Il en est réduit à laisser des «  Bonjour, ma Laure, rappelle moi, s’il te plaît » Et apparemment, il ne lui plaît pas… Il met son mouchoir par dessus, un peu désorienté par ce silence dont il ne saisit pas très bien la cause. Qu’a-t-il bien pu faire pour qu’elle le boude ? Il arrête d’appeler, ça deviendrait du harcèlement. Wait and see… Il se remet au télétravail avec Gérard.
? Juliette Pasquier, Agence Brémond. J’ai enfin pu conférer avec les vendeurs. Vous pouvez passer, ça avance un peu…
Bien sûr qu’il peut, et pas seulement pour affaires.
? Voilà le topo : J’ai avancé tous vos arguments et apparemment, il y a de l’écho. Ils se chamaillent encore, mais c’est sur le partage. Votre offre est toujours jugée insuffisante. Êtes-vous prêt à en discuter ?
? Bon, soyons clairs, je peux faire un petit effort, disons cinq mille, c’est mon dernier prix. Mano à mano, par votre intermédiaire. Mon offre tient jusqu’à jeudi. A prendre ou à laisser…. S’il y a d’autres opportunités, vous m’en parlez, on ne sait jamais... Au fait , votre sœur n’est pas là ?
? Non Monsieur, aujourd’hui elle est sur Béziers. Mais elle est joignable sur son mobile.
Il n’insiste pas, avec la désagréable impression qu’une forme de froideur affecte leurs échanges. Un dernier message :  «  Laure rappelle-moi, qu’est-ce qui se passe ? » . Silence radio jusqu’à jeudi. Mais c’est Juliette qui appelle.
? Écoutez, je n’y croyais plus, mais ils sont d’accord. Il vous faut passer pour finaliser et parapher votre offre que je mettrai à leur signature par mail.
Il déboule vite fait à l’agence, avec toutes les pièces nécessaires pour bloquer un compromis. Et le chèque qui va avec. Avec toutes les marques d’une grande satisfaction, pas loin de l’enthousiasme.
? C’est formidable, je vais pouvoir donner corps à mon projet. Je vous laisse le soin de voir avec leur Notaire ; Vous savez quoi, si je m’écoutais, je vous embrasserais. Il faut fêter ça, le temps de prendre une bonne bouteille, des gâteaux et je suis de retour.
? Tout doux, Monsieur Renoux, d’accord pour trinquer, mais c’est tout.
Mais elle se laisse embrasser sur les deux joues. Difficile de résister avec un homme aussi charmant. Elle comprend que Laure ait pu être séduite.
? Vous dites à votre sœur de se joindre à nous, j’y tiens…



Que va-t-il se passer?
Vous le saurez Dimanche

A bientĂ´t
Parceval

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Sujet :  Expéditeur Date
 » UNE AUTRE HISTOIRE 17 Parceval 18/7/2024 7:34
     Re: UNE AUTRE HISTOIRE 17 Sphyria 18/7/2024 8:52
     Re: UNE AUTRE HISTOIRE 17 Sybilla 19/7/2024 0:08

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