Plume de platine Inscrit le: 11/4/2011 De: |
BONNE PĂŠCHE 10 BONNE PĂŠCHE 10
TOURISME
Les deux incontournables : Visite de la cité de La Valette et le tour de l’île. Une excursion optionnelle à Gozo est proposée par le Bellavista dans cinq jours. On verra. Prenant les choses dans l’ordre : Pour la cité il faut compter une grosse journée. Transport de groupe par minicar, quotidien. Pas folichon, elles y ont goûté en arrivant. A moins que… Il à une idée. Il s’éclipse et revient avec la carte laissée par Salvo. Super, c’est lui au téléphone. Pierre-Norbert constate avec satisfaction qu’un pourboire royal est toujours un bon investissement. Oui c’est possible avec le runabout : une heure de trajet, mais une arrivée par la mer promise sublimo, si, si ! On peut éventuellement faire le guide, découvertes hors circuits garanties. Il négocie âprement le prix, raisonnable au final. Momento, il consulte les filles :? Génial, Pierre, on est partantes. Et conclut :? Après demain. OK. Sept heures au quai Saint-Paul. Tchao Salvo. Il en profitera pour en savoir plus sur Kostas le Grec… Ils conviennent de tester ce soir le dancing de plage qu’ils ont repéré hier. Jusque là , chacun fait- fait- fait, c’qui lui plait-plait- plait, on se voit pour les repas. Pas mal, la guinguette au bord de l’eau. Ambiance, un bon DJ, pas mal famée mais juste assez pour un peu de piment dans la soirée. Il y en a qui ne boivent pas que des cocas ou des jus de fruit. Il fait danser ses amies, sollicitées par ailleurs. Comme lui, elles dansent le rock à la perfection, C’est un vrai plaisir. Les sœurettes sont des femmes libérées, mais pas du tout fragiles. Au collé-serré qui suit, il n’y pas photo, mais il reste sur une prudente réserve. Éviter les complications, du moins pour l’instant. Pour Laure c’est un peu différent, il est sensible a son abandon au rythme de la musique. Charme discret et un certain mystère. Attention danger. Pas celui qu’il redoute. Bien plus grave. A propos de l’œil du chat qui dort, il est toujours vigilant, à ceci près qu’il sait très bien que c’est lui la souris. RAS, il n’a rien détecté d’anormal jusqu’à présent. Aux aurores, il va profiter de la fraîcheur et du lever du soleil : un petit footing sur le mail. Les grands esprits se rencontrent : il les rejoint au bout de cinq cent mètres. Désormais ce sera le rite des matins dits libres. Copain, copines. On va rapidement se tutoyer et se faire la bise. L’expédition vers la cité aura sa place dans la boite des bons souvenirs. Salvo et Anselme sont exacts au rendez-vous. Les filles s’extasient : Whaou, t’as vu le rafiot ? Elles embarquent illico, avec l’aide d’un équipage très galant. Et vogue le runabout. Ce diable de Salvo leur a concocté un trip aux petits oignons ; déjà longer l’île aux aurores est un vrai régal. Que dire de la découverte de La Valette par la mer ? Positivement splendide. La vedette entreprend la visite de la baie, épousant les contours des ports, Marsamxett et Grand Harbour, abondamment commentée par Anselme dans un français approximatif, mais tellement charmant, n’est-ce pas Mesdames ? Ah, au fait, Salvo ne connaît pas plus que ça le Kostas Léandros. Juste sollicité une ou deux fois ces derniers temps. Bon. Il les laisse à l’entrée de port de plaisance Marsamxett. Rendez-vous ici, ce soir à six heures tapantes. Pour quelques euros de plus, un compère de l’équipage, Eusébio, peut leur servir de guide. D’accord ; au point où il en est, Norbert-Pierre, peut se le permettre sans états d’âme. Il s’est déjà arrangé avec Salvo pour que ses copines ne cotisent qu’à cent cinquante pour la journée, en assurant le reste. Ils ont beaucoup marché, rejoint le Mail et l’Avenue République, monté et descendu des rues étroites et pittoresques, visité quelques incontournables, Saint Augustin, Les Carmélites, le fort saint Elme et autres fortifications, musées et lieux de culte. Les rues marchandes et le marché. Même pas mangé, juste un sandwich-coca. Noyés dans une populace colorée et bruyante, cosmopolite et avenante. A l’image d’Eusébio qui s’exprime, intarissable, dans un sabir franco-anglo-latino pas possible. Efficace en tous cas pour conseiller et aider les filles à faire du shopping et marchander. Lorsqu’ils rejoignent le quai où attend le bateau, c’est chargés de sacs et paquets. Sur les rotules les touristes. Salut, Eusébio, merci ! Manque de concertation, les filles se croient obligées de lui refiler quelques talbins. Il est vachement content, le bougre : Norbert-Pierre l’avait déjà rétribué de ses services ! Le retour à la baie Saint Paul ne prend qu’une petite heure. Terminée la croisière. Les passagers somnolent, bercés par la houle. La navette Bellavista les attend à quai. Salvo et Anselme ont droit à la bise. Tchao ! Mon royaume pour un bon bain. Chacun y court. Plus tard au dîner, il sera temps de revenir sur cette journée. Les deux sœurs se sont inscrites pour l’excursion de Gozo. Laure et Norbert-Pierre ne sont pas partants. Elle pour des raisons qui la regardent, lui, ne veut pas trop quitter les parages, on ne sait jamais. D’ici là , c’est donc les promenades sur les hauteurs, en randonnées pédestres, baignades, soirées en boîte, et siestes. Programmes standard vacances. Ils sont inséparables. Nono, toujours attentif aux allées et venues, mais rien, apparemment. Il s’efforce de rester zen mais l’échéance se précise où à défaut d’élément nouveau, il va devoir se sortir tout seul de cette impasse. Comment ? Pour le moment : « Pierre » prendra le ferry du 27 pour la Sicile, quoi qu’il arrive.
Wait and see...
A suivre, si vous le voulez bien
Parceval
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