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Expéditeur Conversation
Missi
Envoyé le :  19/11/2024 14:43
Plume d'or
Inscrit le: 5/9/2005
De:
Ma nouvelle "Tu vas le payer très cher " Repost


Tu vas le payer très cher :

Chaque jour, je me réveille à 6h :00, pour aller travailler.

Pendant que mon épouse prépare le petit déjeuner, je prends ma douche, je m’habille, et je la rejoins à la cuisine.

Je m’assois à coté d’elle, et je m’assure que tout se passe pour le mieux, que les petits garnements ne se chamaillent pas, et ne gâchent pas, le petit instant qu’on passent tous en famille.

Chaque matin avant que chacun aille faire ce qu’il a à faire, ma femme conduit les enfants à l’école, et fait des courses pour le déjeuner, et moi je vais à ma clinique, pour mon travail de tous les jours qui consiste à sauver des vies comme me le dit très souvent ma femme adorée.

J'essaie de m’appliquer le plus possible dans mon travail avec professionnalisme, car la moindre erreur peut être fatale.

Au début, tout se passait bien, parfaitement bien, chaque patient dont j’ai la charge se rétablissait très vite.

Je me souviens de Madame Sylvie Dutronc qui avait une tumeur maligne, au cerveau, qu’on a pu retirer avec succès, il y a de cela trois ans, maintenant cette histoire pour elle n’est qu’un mauvais souvenir et elle a aujourd’hui deux enfants.

Je me souviens aussi de Laurent Renard qui a eu un don d’un cœur qu’on lui a greffé sans problème, et il n’a eu aucune complication après cela. Il s’est marié depuis et il a trois enfants et d’autres cas plus compliqués mais à la fin tout se passe comme prévu, et les malades survivent toujours.

Jusqu’au jour, où une patiente meurt pendant une opération, c’est là que les ennuis ont commencé.

En effet, madame Marie Dumas est venue me voir, elle se plaignait d’une douleur au ventre, en fait elle avait un quiste, et on a du lui faire une intervention pour l'enlever, et elle est morte pendant l'opération.

Le plus étrange dans l’affaire est que son mari, ne s’est pas présenté à la clinique pour se plaindre ou pour demander des explications, on a dit juste que le mari était introuvable.

J’étais très triste pour elle, et je ressentais de la culpabilité, je n’arrivais pas à croire qu’une chose de ce genre pouvait arriver.

Trois jours plus tard, je suis allé comme d’habitude, à la clinique, en arrivant devant mon bureau, j’ai trouvé la porte ouverte, visiblement, quelqu’un l’a forcée pour entrer.

J’ai trouvé que tout était saccagé, et derrière la chaise du bureau, il y avait écrit sur le mur, « Tu vas le payer, très cher ».

J’ai appelé aussitôt la police pour signaler le carnage, et avant de sortir, le téléphone a sonné, j’ai pris le combiné , on m’a répondu que cela ne faisait que commencer , et que j’allais avoir d’autres surprises, c’était une voix grave et menaçante, j’ai toute suite, demandé qui était à l’appareil, mais la ligne a été coupée, aussitôt après.

Je suis rentré, chez moi, j’ai sonné à la porte, en voyant que personne n’ouvrait, j’ai rapidement cherché les clefs dans ma poche et j’ai ouvert.

Je suis entré puis, j’ai appelé, ma femme « Frédérique, t’es là ?mais où est tu, réponds moi, s’il te plait ? »

Je suis entré au salon, et je l’ai trouvée étendue sur le sol, avec une balle dans la tète.

Je n’arrivais pas à le croire, je me suis précipité vers elle et j’ai dit « non, pas ça mon Dieu ?non. »

J’ai ensuite pensé aux enfants, ils n’étaient pas à la maison.

J'ai appelé, la directrice de l’école pour voir s’ils étaient encore là-bas, elle m’a dit, justement que quand elle a constaté que leur mère n’était pas venue comme prévu.

Elle avait appelé leur grand-mère, vu qu’elle n’avait pas pu me joindre, la mamie venait juste d’arriver pour les récupérer.

Alors je lui ai dit qu’il était mieux pour les enfants que leur grand-mère les ramène chez elle, pendant quelque temps, et que j’allais les chercher plus tard.

Une enquête a été ouverte, j’étais vraiment effondré, mais je devais tenir le coup, pour les enfants, j’ai essayé de noyer mon chagrin dans mon travail. J’allais tous les jours à la clinique et j’essayais de m’occuper un peu.

Un jour, j’ai décidé de recruter un nouvel infirmier, vu que je manquais de personnel dans mon service.

L’infirmier s’appelait Paul Jurin, il était vraiment très brillant, avec le temps on est même devenus très amis.

Un jour, il m’a raconté que lui aussi avait perdu sa femme dans un accident de voiture, et qu’il comprenait parfaitement, ce que je ressentais, il était devenu même mon confident.

Un jour pendant que j’étais au travail, ma mère m’a passé un coup de téléphone en me disant qu’elle avait besoin de moi, et que je devais venir tout de suite.

Paul m’a proposé de me déposer vue que ma voiture commençait à avoir des problèmes, mais je lui ai dit que c’était pas la peine, vue que la maison était à quelques pas de la clinique, juste à coté de la poste, c’est là qu’il m’a répondu « parfait » j’ai mal compris ce qu’il voulait dire, il s’est repris et il m’a dit « comme tu veux, alors bonne journée ».

Je n’avais pas prêté attention alors, mais son comportement devenant de plus en plus suspect, je commençais à me méfier.

Trois jours après, je suis allé chez ma mère récupérer mes enfants, en arrivant j’ai trouvé la porte ouverte, j’ai cherché dans toute la maison.

J'ai trouvé mes deux enfants morts dans la cuisine, et un crie venait de la cave, je suis descendu, et j’ai trouvé ma mère attachée,.

Elle m’a dit que quelqu’un a défoncé la porte, il était cagoulé, il m’a attaché dans la cave, et après j’ai entendu deux, coup de feu, et elle m’a demandé, où était les enfants, elle était vraiment effrayée.

On a appelé la police, je croyais que j’étais dans un cauchemar et que j’allais bientôt me réveiller.

Un jour, j’ai essayé de mener ma petite enquête, sur mon nouvel infirmier Paul, j’ai commencé par chercher dans mon ordinateur, est-ce-que ce Paul Jurin était vraiment infirmier, et j’ai bien trouvé un infirmier répondant au nom Paul Jurin, mais il ne correspondait pas à celui-là, c’était une autre personne.

Au moment où j’avais découvert la nouvelle, il se présenta à mon bureau, cette apparition furtive me fit sursauter. Constatant cet état, il m’a dit tout étonné « tout va bien ?», puis il m’a dit «tu fais quoi, avec ton ordinateur », j’ai répondu, instinctivement, « rien d’important ».

Cela n’a pas satisfait sa curiosité, et a voulu voir, méfiant, ce qu’il y avait dans mon ordinateur.

Je l’en ai empêché, il s’est énervé, et a sorti son arme, et il m’a demandé de m’éloigner du bureau et quand il a découvert ce que je faisais, je lui ai dit : « mais qui êtes vous donc ? », il m’a répondu : « tu ne le devine pas, je te croyais plus futé que ça, mais ne t’en fait pas je vais te rafraichir la mémoire. » puis il m’a dit : « tu te souviens de la femme que tu as tué, incapable de mener à bien une opération, tu vas payer cher pour ton incompétence ».

Je lui est alors lancé , « mais pourquoi ma femme et mes enfants, pourquoi, tu n’a pas réglé tout ça avec moi, directement », il m’a répondu : « je voulais que tu regrette amèrement, ce que tu as fait à ma femme, espèce d’enfoiré », je lui ai alors demandé : « qu’est-ce-que tu as fait du vrai infirmier », il m’a répondu « réfléchis un peu, il fallait bien que je prenne sa place, pour mieux t’approcher ».

J’avais repris : « Tu ne va pas t’en sortir, comme ça, un jour tu feras une erreur, et tu seras arrêté, je te conseille de te rendre tout de suite, tu as fait assez de dégâts, comme ça. »


Au moment où j’étais en train de lui parler, quelqu’un ouvre la porte du bureau, c’était un chirurgien qui demandait de l’aide, le criminel, s’est retourné pour voir, j’ai sauté sur lui pour lui arracher son arme, un coup de feu est parti, et le faux infirmier, est tombé par terre, il a reçu une balle dans le ventre, je venais de me rendre compte que je venais de tirer sur lui en essayant de lui enlever son arme.

Il meurt quelques instants plus tard.

Le chirurgien m’a demandé ce qui s’était passé, je lui ai répondu, « je crois, que je tiens celui qui a tué ma femme et mes enfants. »

J’ai appelé la police et leur ai expliqué la situation, l’enquête a révélé que c’était effectivement, l’arme du crime qui a servi à tuer ma femme et mes deux enfants.

J’étais soulagé d’avoir trouvé l’homme qui a tué ma famille, mais au même temps, je me disais que je ne les reverrai jamais et que je devais désormais me faire à cette idée, pour le reste de mes jours, en culpabilisant et en me rejetant sans cesse la faute .

Tout compte fait c’était à cause de moi qu’ils étaient partis.

S.B


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La gentillesse et l'humilité ne constituent pas une faiblesse mais une grande sagesse.

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