Le ciel se zèbre d'éclairs, la nuit tombe, tel un manteau de nuit, cachant mille pampilles d'étoiles.
Le rouge fond lentement vers le sombre qui réagit dans mon esprit tel un livre ouvert sur les obscurs secrets du monde.
A petite dose oméopathique je me gargarisme des grondements sourds de l'orage, sublime discours du ventre des ténèbres, provoquant l'émotion qui fait jaillir les larmes bienveillantes des cieux : jardiniers attentifs aux écrivains en herbes, aux graines d'artistes, aux jardineries de poètes, respectueux des sillons, des traces laissées sur notre monde par tout être vivant, à l'écoute du message de la nature, ses plaintes, ses demandes, ses désespérances, ses espoirs...
Le ciel retrouve délicatement sa sérénité, sa paix, laisse place à la lune joviale et douce....
C'est l'heure du repos de la terre et des hommes....
L'heure de dormir.... dormir, pour s'envoler vers d'aures mondes, d'autres espoirs.
Arbres sortant du néant de l'imagination inconsciente. Il faut vivre des souvenirs de ses pensées, pour continuer à marcher sur les sentiers rocailleux de la vie.
Ces sentiers qui mènent inéluctablement aux hasards de l'homme, vers son unique et propre destinée : la mort
Tracer la vie pour la perdurer.
Anouk
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