Vous étiez la lumière de ma vie,
Jamais je ne manquais de rien
Je suivais ce que vous m’appreniez
Ces choses qui me faisaient grandir.
Dieu que la vie était douce et belle
Dans vos bras aimants.
Petite fille, parfois rebelle
Je suivais vos pas sur vos sentiers.
Mais l’orage est arrivé
Le courant d’air a claqué la porte
Le vent vous a emporté.
Et depuis, votre image plane dans les nuages.
Je reste devant cette lourde porte muette
Celle qui me cache vos visages,
Celle qui me prive de votre amour
Dans mon cœur, il n’y a plus de fête
Juste la tristesse de ne plus être avec vous.
Un jour, je pousserai cette porte
Et m’envolerai vous rejoindre
Mais je n’ai que dix ans
Longue sera l’attente.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»