Les veuves

Elles aimaient toutes deux le même homme de l'art, un poète, un génie, perdu dans les nuages.

Hélas, il n'en avait cure, ayant quitté ce monde de malheurs et de désespérance.

C'était une passion aux rives de l'impossible, une fidélité, un songe pour muses endormies.

Il les avait séduites sans le vouloir vraiment, il chantait bien, c'est un fait, sur la branche fleurie des printemps de l'amour.

À cela se mêlait un soupçon de malheur, l'ombre d'une fatalité. Mais quel destin tragique, ou bien risible, c'est selon !

L'une était blonde et l'autre acajou pâli, toutes deux éplorées, belles dames un peu tristes qu'il fallait consoler.

Tant pis pour ces coeurs tendres qui ignoraient le monde et ses frémissements.

Elles songeraient toujours à ce bel inconnu, croisé dans la pénombre d'un quai de gare ancien ou sur un boulevard ombragé de platanes.

Qui le saura un jour ?


Sphyria

Merci beaucoup !

Bonjour Laurence,

Intéressante réflexion en ton très beau récit !



Belle journée chère amie poétesse Laurence !
Toutes mes amitiés
Bisous
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Merci pour ton intérêt, Sybilla !