Guerre/s en métaphore.
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Même innocente , l'invocation est pour un chantre connu de tous: Mirabeau !
Où- es tu Mirabeau ! Tu ne réponds pas! Réveille-toi et monte sur ton pupitre en bois de pin Sylvestre,
J'aime t'entendre marteler tes discours aguerris, comme dans sa paroisse un prêtre !
De grâce! même dans ta tombe souffle-moi des bribes, un paragraphe ou juste quelques mots !
Non! Tu ne m'entends pas. Ô Mirabeau !Toi, qui t'es illustré dans les temps beaux!
Parle-moi de la révolution française! Narre moi les événements de la Bastille!
Peins- moi les tuniques rouges cannonant les insurgés aux pieds-nus et sans chapeaux!
Vante -moi Gavroche, ce petit Titi arpentant le pavé humide des Tuileries sans espadrilles!
Non! La faute légendaire, n'est ni à Voltaire, ni à Molière, ni à la Bruyère,
Ni Rousseau, ni à Monsieur de La Fontaine, ni aux célèbres mousquetaires !
Gavroche,Marianne et bien beaucoup d'autres anonymes ont payé le plus fort, Enfants, femmes, vieillards, pourtant ils n'avaient commis aucun tort.
Pauvres Misérables ! Compatit Victor Hugo en les immortalisant dans son œuvre réputée une sommité,
Parce-que venus revendiquer l'égalité, la solidarité, la fraternité et la liberté.
L'agitation est à son paroxysme.L'odeur de la poudre sature l'air, et en sustentation
Étouffe les camisards ou comme on les appelle communément: les sans-culottes.
Les méandres des rigoles de la ville de Paris sont gorgées de sang,
Car les morts se comptent par milliers pourtant, ils se serrent encor les rangs,
Devant les barricades érigées pour contrer la soldatesque qui les presse sans répit,
Pour qu'à la fin, ils sortent vainqueurs et eurent gain de cause..L'histoire l'a écrit, l'histoire l'a dit et l'a affermi!
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© Salah....161123
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus
