Capri, c'est fini !


Ce mauvais jeu de mots pour évoquer une très mauvaise nouvelle qui est tombée aujourd'hui : l'île de Capri a refoulé les touristes qui tentaient d'y aborder le 22 juin 2024. L'éviction risque de durer.

Pour quelle raison ? Parce qu'il n'y a plus d'eau. L'élément liquide étant déjà drastiquement rationné pour les habitants, il était hors de question pour l'île de recevoir plus longtemps des milliers de touristes attirés par ce site exceptionnel.

Ce fait dramatique alerte sur l'urgence de l'approvisionnement en eau et sur les difficultés nouvelles qu'il rencontre. La faute à qui ? Ce n'est pas étonnant, c'est le réchauffement climatique qui en est la cause.

Mais il ne cesse de pleuvoir en France et même en Europe depuis huit mois, me direz-vous ! Certes, mais il se trouve que le déséquilibre est plus global et plus grave : les pays déjà riches en eau sont inondés, les contrées où l'eau est rare en sont encore plus privées.

C'est une aggravation continue, vers toujours davantage de déséquilibres et de crises territoriales, voire nationales.

Car la "guerre de l'eau" menace.

Va-t-on se battre pour avoir accès aux ressources qui se raréfient dans un monde fortement déséquilibré ? Les plus pessimistes le pensent.

Avant la surpopulation, les infections virales, les atteintes bactériennes par des agents réfractaires aux antibiotiques, avant même la pollution des ressources, l'empoisonnement de l'air que nous respirons, la survie de l'humanité est menacée, à court terme, par le manque d'eau.

Dans ce contexte, les conflits graves et les guerres sans merci sont inévitables, tant la pression s'accroît de jour en jour.

L'avenir ne semble pas très rose.

Il ne reste plus qu'à espérer... un miracle ou un sursaut salvateur dans un monde aux abois.

(Sources des informations : CNRS, presse quotidienne).


FIN


Sphyria