L’enfant que j’étais
Je rêve encore aujourd’hui
De ce temps si lointain, de l’enfant que j’étais,
Dans ce petit patelin où je suis né,
Là où ma graine avait germé.
Je revois les cimes, blanches de pureté,
Les montagnes immenses, gardiennes de mes secrets,
Et les arbres majestueux, de toutes variétés.
Les rires dans les champs, les jeux dans les clairières,
Ces sources limpides d’eau douce,
Jaillissant ici et là , dans une danse légère.
Le chemin de l’école,
Sous la pluie ou couvert de neige,
Le vent, messager de rêves, effleurant nos têtes.
Les chants des oiseaux, les senteurs d’argile,
La chaleur des foyers, douce et tranquille.
Les mains ridées des anciens, pleines de vérités,
Sculptant la mémoire de ces terres aimées.
Chaque pierre du chemin, chaque détour familier,
Racontaient des histoires qu’on ne pouvait oublier.
Et aujourd’hui, loin de tout, mon cœur s’y égare,
Vers ces matins dorés où la lumière s’installe,
Où l’aube caresse le jour qui se dessine,
Comme une promesse douce et divine.
Dans ces doux souvenirs, je suis encore cet enfant,
Porté par le souffle infini du temps.
Chermed 10/24 .
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C'est triste de songer que la nature parle et que l'ètre humain n'écoute pas .Victor Hugo .