LE RÊVE DE L’AMOUR
Très seule assise sur le banc,
A tout le reste, indifférente,
Dans la douce fraîcheur du soir
Laissant Ă elle venir le noir.
Seul son esprit est en Ă©veil,
Mais elle, attendant le sommeil.
Plus rien ne bougeant autour d’elle,
Une fois de plus, seule dans la nuit.
Alors elle se met Ă rĂŞver,
D’une bien douce réalité.
Levant les yeux, elle voudrait voir,
Ce qui serait nouvel espoir.
Et de lĂ haut, il lui fait signe,
C’est une étoile qui scintille,
Elles sont toutes lĂ comme un appel,
Luminescence d’éternel.
Alors elle se laisse envoûter,
Par cette immense voie lactée,
Et puis se prend à espérer,
Qu’il va revenir pour l’aimer.
Sera finie la solitude,
Celle qui est son habitude,
Elle est Ă nouveau son amante,
Tendre et douce vision charmante
Tout auprès d’elle, il sera là ,
Et pour elle seule, il chantera,
Tout contre lui, elle dansera,
Bien enlacée, entre ses bras.
Elle le suivra, suivant ses pas,
Et chez lui, il l’emmènera,
De tout son corps, elle l’aimera,
Nouveau firmament nirvana.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes Ă©motions.