Les embruns pigmentent le sel de ma mémoire
Se saoulent de la vague, caressent l'espoir
Les rochers s’incrustent, renversent mes élans,
Déciment les perlées dans un ciel cormoran.

Houle mousseline vertige mes ailleurs
Se mire dans la foule, brise que j’honore.
Les cimes de mon cœur adoucies par le vent
S’éclaboussent du temps, voile pur océan.

J’épouse les nuages d’un ciel qui s’ombrage
Me berce des lueurs pour lisser le rivage
Le ressac s’égrène dans un chant qui transperce
Mes veines qui s’infiltrent de la nuit, se gercent.

Le reflux se rime de maux vers un écho
Plonge dans les aigreurs, mourir dans le halo
Tangue de ma plume, déverse tout mon sang
D’éphémères rayons diaphanent l’ouragan.



© Texte protégé 2010

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Les mots que je retiens sont ceux qui perlent mon coeur. Il n'est nul besoin que l'écriture soit riche ou apprêtée. Les mots les plus simples me parlent tout autant.
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