Solitude sous les tamaris
Sous les tamaris au bord du canal
Je t’attends et je sais que personne ne viendra
Les marées se succèdent et ma peau est halée
Je pêche et je vaque seul mais serein
Quelques oiseaux effleurent les flots
Faisant pitance de quelques alevins aux courants
Les pins se mirent sur l’onde laissant des ombres de géants
Les promeneurs, joggeurs et passants comblent l’instant
Silence troublé juste par quelques morveux
Et rire des mouettes qui se moquent d’on ne sait qui
Le temps s’écoule à la montante comme une vie
Et elle se souvient de son chemin au descendant
Quelques heures tuées, données au temps
De celui qu’on aime dépenser sans compter
Des petits riens de bonheur simples et jouissifs
Mais encore aujourd’hui, personne n’est venu
Phildor Hossegor 10 août 2010
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie