Non, je ne croyais pas ....
Non, je ne croyais pas que finirait si vite
Un joli rêve bleu qui portait ton prénom
Et qu’avant le printemps la tristesse s’invite.
De notre amour vient de se rompre le chaînon.
Tu as été le miel de dix mois d’existence.
Je t’aimais tellement, j’aurais pu être infâme,
Et quitter celui qui mourrait de mon absence.
Pour toi, j’aurais accepté de vendre mon âme.
Dans mon quotidien gris, tu apportais la vie
Ton sourire faisait battre très fort mon cœur
Tes caresses si douces m’avaient asservi,
Et un baiser de toi Ă©tait un pur bonheur.
Près de toi, j’avais retrouvé le goût du sel
Qui fait que chaque jour ne reste pas trop fade,
Et si je vacillais, ton bras si fraternel
Venait me soutenir au long de nos ballades.
Toujours soucieux de mon plaisir, de mon bien-ĂŞtre,
Tu étais mon bon ange en qui j’avais confiance,
Et si je t’ennuyais, tu ne laissais paraître
Jamais rien qui pouvait trahir une impatience.
Et quand tu t’es trouvé dans de sérieux ennuis,
J’ai essayé de t’aider très modestement.
Et si le succès a couronné mon appui,
Ce fut bonheur pour moi qui t’aimais tellement.
Je pensais vraiment que tu m’accompagnerais
Jusqu’à l’heure ultime où nous devons rendre compte,
Que la dernière image que mes yeux verraient
Serait ton beau regard, qui l’amour me raconte.
Je t’aurais pris la main et je l’aurais serrée,
Je l’aurais embrassée une dernière fois,
Te promettant, qu’en t’attendant, où je serais
En tout temps, en tout lieu, j’aurais veillé sur toi.
Hélas, le feu s’éteint, ne restent que des cendres
Que le vent capricieux dispersera demain.
Loin de moi, tu m’oublieras et je vais descendre
L’escalier qui me mène aux sombres lendemains.
Le 14 avril 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)