Pierrot 2012 (ou au clair d’une lune)


Au clair d’une lune
Que bien je connais,
Une lune brune
Qui bien sûr me plait

Je chante l’envie
Qui me vient soudain,
Tant elle est jolie
D’y mettre la main

Que la croupe est belle
Que douce est sa peau
Ma main en coupelle
Reçoit le cadeau

Puis je m’aventure
Vous ne dites rien
J’aime la cambrure
Du bas de vos reins

Monsieur, vous me dites
Je n’avais permis
Qu’une courte visite
Pas plus aujourd’hui.

Mais ma bouche est douce
J’embrasse joufflu,
Elle ne me repousse
Car ça lui a plu.

Je baise et bécote
Les tendres jumeaux
Ma main s’escamote
En un lieu plus chaud

Sous une fourrure
Je trouve une fleur
La dame m’assure
Que c’est une erreur

D’y chercher fortune
Sa maman ne veut
Que sa rose brune
Ait un amoureux

Je la persuade
Qu’un peu ne nuit pas
Et ma main gambade
Sur le bel appât

Un moment se passe
Elle me dit monsieur
Restez dans la place
Je m’en sens bien mieux

Je lui dis madame
De quelques baisers
Je ferai des flammes
Pour l’apprivoiser

Ouvrez-moi la porte
Pour de tendres jeux,
Ma chandelle morte
Monte vers les cieux

Elle se ressuscite
Tant le lieu est doux
Dois-je aller plus vite
Et faire le fou

Que la chose est douce
Désaltérez-vous
Que fait votre pouce
Je le sens voyou.

Je ne puis ma chère
Vous laisser ainsi
Un rhume de derrière
Est un gros souci

Votre anatomie
Ne doit refroidir
De mes calories
Prenez à loisir

Madame votre mère
N’a pas à savoir
Vous fûtes légère
Quatre fois ce soir.

La lune est polissonne
C'est clair!

Bravo

Amicalement

Parceval

Un beau clair de lune. IRIS

Chapeau, l'artiste !
Ortiaz

Mille fois bravo de savoir aimer les belles, douces et bonnes choses de la vie et de si bien l'exprimer.
Tu continues la tradition de l'esprit rabelaisien avec beaucoup de tact. Tu as déjà écrit plus chaud ( j'ai lu) et explicite avec beaucoup de malice. J'adore.

un beau clair de lune qui réchauffe par ce froid hivernal