Chantant la nuit, le jour… aux noces de Cana,
Sifflant à contre-jour en soulignant le temps,
Surpris dans les jardins, les forêts et les champs,
En livrée, costumé, noir comme un vieux cabas,
A plastron, et de roche, ou recherché en blanc,
Solitaire souvent, ce passager furtif,
S’échappe vivement des ramures de l’if.
En hôte des buissons, sonore et plein d’allant,
Il cause avec les cieux, les nuages, les dieux,
Dans un de ses jargons aux accents mélodieux.
Je me surprends souvent d’une oreille indiscrète,
A repérer son cri à l’orée du sous-bois,
Ses trilles affutés tel le chant du hautbois,
Tout à coup et prenant la poudre d’escampette.
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entoliv
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