Créature infâme
Tu dégrades notre vision
De ton aspect flétrissant
Ton existence nous est nauséabonde

Quand ton sourire
Nous heurte
Telle une mutilation
Nous n’avons qu’une chimère
Celle de ta destruction

L’extase vint à notre rencontre
En cet hiver glacial
Pour notre plus grand divertissement
D’un geste sibyllin

Devant nos yeux
Ivres de cujus
Tu t’es élancée
Comme une douce colombe

Nous scrutons ta dépouille
Dépourvu de chaleur et de vie
Un rictus vint de dessiner sur nos lèvres
Nous nous retirons.

Créature infâme
Tu as toute notre admiration
D’un acte dément
Tu as su nous faire déguster
Le plaisir de la décadence…