"Tant qu'on croit que tout ira mieux,
que l'on sera heureux demain,
non seulement on se trompe,
mais de plus on se ment " ( Simone Weil ).


Entre mes mots blessés tes cheveux qui se glissent
Suavement sentis pour franchir des abysses
Quand au tréfonds de moi
Je sombre et je me noie
Alors comme une tresse
Tu sauves ma détresse.

Je sens mes doigts d’où coulent tes mèches emmêlées,
Qui s’agrippent mais ne peuvent sortir de ces mêlées
Comme des tentacules
Cherchant à me noyer
Tous ces animalcules
Qui vrillent mes pensées.

Et je sais que je crie tout au long de la chute
Qui m’entraîne de toi et toujours me chahute
Quand au fond de la mer
Aveuglé par des peurs
Je crierai mes frayeurs
Pourras-tu me faire taire ?

Et ce dernier cheveu que je vois disparaître
Et toi ainsi partant si loin de mon bien-être
Je sombre infiniment
Au fond des océans
Où je reste sans détour
A mourir d’amour.

comme c'est triste Claude
mais si bien écrit !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Bonjour Claude un beau texte que j'ai beaucoup aimé.
Merci pour ce fastueux partage poétique.
Mon amitié.

Capricorne

Bonjour Claude, une lecture que j'ai apprécié, amicalement

Un poème qui a toutes les apparences de ces cauchemars où seuls quelques filaments nous retiennent d'une chute sans fin.
Mais ils sont solides ces filaments et ce n'est qu'un cauchemar.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

C'est un poème triste, des mots touchants qui interpellent . J'avoue que difficile de ne pas être touchée par vos mots.

Colombe

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Si la poésie est un art, le partage est l'art suprême !

Mon blog,
http://www.lesmotsdits.fr/