Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6525 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
208 utilisateur(s) en ligne (dont 123 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 208

plus...
Choisissez
Budha.jpg
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     LuciditĂ©.
Enregistrez-vous pour poster

A plat Sujet précédent | Sujet suivant
Expéditeur Conversation
mocine
Envoyé le :  20/4/2011 3:24
Plume de soie
Inscrit le: 7/1/2011
De:
Lucidité.

Je pourrais parler des beautés de la vie
Mais, sincèrement je n’en ai pas envie.

Je pourrais parler de choses jolies
Comme par exemple des oiseaux
Volant dans un ciel toujours beau.
Et, glissant sans cesse sur son lit,
De l’imprévisible et douce rivière
Qui emporte silencieuse et altière
Le temps, la jeunesse et les souvenirs.

Je pourrais aussi parler d’avenir
Dans un monde sans tourbillons.

Je pourrais parler de papillons.
Je pourrais parler d’aurore,
Du soleil qui dort encore.

Je pourrais parler de rosée ;
D’insectes utiles ; de fleurs,
Mais ce serait trop osé
Car il y a décidément trop de pleurs
Dans les yeux de mes contemporains.
Jours et nuits, ils se débattent en vain
Dans l’espoir d’un monde meilleur.

Je voudrais sortir du marasme
Et me retrouver dans un lointain ailleurs
Pour éprouver un peu d’enthousiasme
Étant émerveillé comme un enfant,
Devant la naissance d’un faon
Ou en regardant le vol majestueux
D’un couple de cygnes au plumage immaculé,
Dans un ciel constellé de nuages duveteux.
Et, par une gentille brise articulés,
Des roseaux qui plient mais jamais ne cèdent ;
Du vieux berger revenant des pâturages
Tandis que ses animaux le précèdent
Hâtant le pas, par crainte de l'orage.

Je pourrais parler des splendeurs de la vie
Mais, sincèrement je n’en ai pas envie.
De plus, ce serait mensonge et camouflage.

Je pourrais parler des belles plages
Où viennent mourir chargées de coquillages
Les vagues qui se succèdent bleues et éternelles.

Je pourrais parler d’îles au doux mouillage ;
Des îles paradisiaques parfumées à la cannelle
Avec leur sérénité pour unique richesse
Mais, décidément il y a trop de tristesse
Dans les yeux de mes contemporains.
Jour et nuit ils se débattent en vain
A la recherche d’un meilleur destin.

Je pourrais parler des joies de la vie
Mais sincèrement je n’en ai pas envie.

Je pourrais parler de banquet ; de festin ;
De vin coulant Ă  flot sous les tables ;
De comportements inconvenables ;
De franches rigolades le soir
Devant un feu de cheminée
Après une bonne journée
Et confiant quant Ă  son avoir.

Je pourrais parler de gens comblés.
Je pourrais parler du soleil
Quand il règne sans pareil
Sur les champs de blé
Avec ce qu’il faut de clémence
Pour les nouvelles semences.

Je pourrais parler du crépuscule ;
Du ciel embrasé à l’horizon.

Je voudrais prendre assez de recul
Pour sortir de ma prison.
En changeant mes rimes,

Je voudrais parler de temps en temps
De l’été, de l’automne, du printemps,
Et ôter de mon cœur un peu de déprime.
Mais décidément, il y a trop de peine
Dans le cœur de mes contemporains.
Depuis leur naissance, c’est la déveine.
Ils ne rencontrent que dédain.

Les tenants, de vrais incapables,
Plaident toujours non coupables.
Ils sont les premiers Ă  admettre
Que tout le monde a droit au confort
Mais demandent encore plus d’efforts.
Ils refusent de se démettre.
Ils continuent de promettre
En tentant de compromettre.
Ils n’ont que faire de leur médiocrité.
En fait, ils ne veulent qu’une chose :
Leur mandat fini, passer à la postérité.
Peu leur importent la colère et la dose.

Moi, pour leur résister, je n’ai pour armes
Que mes simples vers emplis de larmes.
Je les harcèlerai donc longtemps
Quitte Ă  y laisser tout mon temps.


Fin.
Mahdaoui Abderraouf.
Le 28 Novembre 2005.


Les mots sont lĂ .
Il faut juste réussir à les réunir
pour réaliser un ensemble harmonieux,
gage d'une lecture agréable.

Mahdaoui Abderraouf.
A plat Sujet précédent | Sujet suivant

Sujet :  Expéditeur Date
 » LuciditĂ©. mocine 20/4/2011 3:24
     Re: LuciditĂ©. Theina 20/4/2011 4:04
       Re: LuciditĂ©. mocine 21/4/2011 15:22
     Re: LuciditĂ©. Honore 20/4/2011 8:38
       Re: LuciditĂ©. kenie 20/4/2011 8:42
     Re: LuciditĂ©. Chanterelle 20/4/2011 11:05

Enregistrez-vous pour poster