Je viens de loin, d’aussi loin
que les poussières interstellaires du berceau de la vie
mon tronc remonte au bigbang ;
tu es mon prolongement.
Puisque l’univers n’est qu’une multitude de cercles
nous reverrons-nous
dans le futur ou le passé?
on ne devrait jamais avoir Ă dire adieu.
Si ma vie s’achevait demain
que mon cœur s’arrêtait de battre
épuisé, dégoûté de la vie
quel sillon va-t-il laisser
que tes souvenirs ne voudront plus recouvrir
de la terre meuble.
Pour toi, j’ai tenté l’amour, l’amour, l’amour
tel un torrent qui s’est abattu sur toi
un amour diluvien pour une toute petite fille
aux yeux verts comme la mer
aux lèvres rouge comme le corail
Ă la peau, naine blanche ;
on ne devrait jamais avoir à dire adieu…
Chantal, 2011
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Nous ne voyons pas les choses comme elles sont , nous les voyons comme nous sommes. AnaĂŻs Nin
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