Fleur de l’immortelle, dans mon jardin d’hiver
Mains dans la glace que je sculpte ciselée
L’inaccessible hirondelle, ivre vent des airs
Qui ruisselle des pentes et passe le gué.
Qu'à nos sarments, le sourcier lève un puits sans fin
Mille bourgeons éclatent les yeux pleine vigne
Les lignes s’en vont, coulé dans mes champs de lin
A travers les antiennes, le ciel se devine.
Le pont coupé de pierre et le rêve en son nom
Réécrivent le sable et la couleur du monde
Pourpiers de nacres, mue à travers les buissons
L’Arize en amont, poudrière des terres blondes.
Ema