Sur mon long chemin où un encrier tout séché
Et une plume d’oiseau vole près d’un pêcher
Comme le fruit d’un mensonge qui succombe
A mes nuits d’automne, les feuilles tombent
Dans la lumière au creux de mes yeux plissés
Des larmes coulent sur les profondes pensées
Dans mon jardin fleurissent ces belles fleurs
Fanées au milieu de mes souvenirs qui meurent
Jonchent sur le sol ces vers morts près d'un sentier
Oh ! Un alexandrin prisonnier de ces grands peupliers
Et des rimes qui dansent sous les scies des bûcherons
Ah! Tout l’horizon s’efface quand les lueurs disparaîtront
Sur mes pages blanches déjà emportées par le dernier été
Oh ! Tout s’envole dans la triste forêt déboisée sur le bûcher
Et ce feu déchire les secrets de mes mots sur mes parchemins
Où les oiseaux gazouilleront leur dernier concert pour demain
Alain JANOCHA
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Dans ma nuit d'écriture, je rêve à ce paysage d'automne...