Elle sortit de l’eau car les fonds étaient glacés,
Puis s’allongea sur un rocher pour se réchauffer.
Admirant la mouette qu’elle fit s’envoler,
Et regardant le vent sécher ces cheveux ébouriffés.
Il embarqua et s’enfui à toute vitesse,
Quittant sa Bretagne pour noyer sa tristesse.
Laissant Ă quai sa raison et sa sagesse,
Seul désormais sur son rafio en manque d’allégresse.
Elle se réveilla l’esprit rempli de brume,
Son corps asséché et blanchi par l’écume.
Et se mit Ă entonner sans amertume,
Le refrain de ces ancêtres qu’elle assume.
Il avança sur l’océan, respirant l’iode et la liberté,
Le regard vers l’Ouest et tenant la barre serrée.
C’est cette envoûtante mélodie qui l’a désorienté,
Continuer ou changer de cap, vers ou naviguer ?
Elle aperçut les voiles gonflées de son embarcation,
Lui, amarra son cœur sans poser de question.
Elle lui tendis la main, et il s’accrocha sans objection,
Il lui donna à sourire qu’elle pris sans modération.
C’est l’histoire de la sirène et du marin paumé,
De cette rencontre un chemin de vie est tracé.
Maintenant c’est à votre imagination de travailler,
Car le poète n’a hélas plus de papier.
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" être seul dans ces pensées, nous oblige pas à y rester"
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