Plume de satin Inscrit le: 29/12/2010 De: |
La clandestine Fraîchement embarquée sur ce rafiot de fortune, Elle fut guidée par l’amour qui l’anime. Suivant ce matelot sur ce flot d’écume, Et ainsi panser son cœur qui s’abîme.
Tempérament désinvolte et au charme envoûtant, Elle se dissimule tel une féline. Laissant sa folie s’élever par le vent, Sans attendre que sa destinée se dessine.
Il n’existe personne de plus volontaire, Que cette demoiselle clandestine. Même les châtiments des tortionnaires, N’auront raison de la clandestine.
C’est à la nuit tombée, et tout juste réveillée, Qu’elle apparaît du fond de la cale. Elle monte sur le mat les bras bien levés, Laissant son corps prendre l’air comme les voiles.
Rejointe rapidement par son marin de garde, Elle ne résiste pas à le charmer cette coquine. Gémissements incontrôlés, car elle désire qu’il s’attarde, Elle s’abandonne au son mélodieux de cette comptine.
Il n’existe aucun être plus épris, Que cette demoiselle clandestine. Même son ventre rond qui donnera vie, N’aura raison de la clandestine.
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