Naissance
J'étais nul, j'étais seul, j'étais silencieux,
Mon âme était en peine et mon coeur plein de cendres,
Et pourtant c'est sur moi que tu posas les yeux
Quand je n'avais pas même un espoir à attendre.
Mon âme était en peine et ma gaieté en cendre.
Tu as penché sur moi ton regard radieux
Quand je n'avais pas même un espoir à attendre,
Alors que j'étais jeune avec un coeur si vieux...
Tu as penché sur moi ce regard merveilleux
Et tu m'as arraché à ma boue à ma cendre
Alors que j'étais jeune avec un coeur si vieux,
Que je ne savais rien et devais tout apprendre.
Et tu m'as arraché à cette vie de cendre
Pour jaillir vers l'azur, pour jaillir tous les deux,
Vers des soleils brillants, sans jamais redescendre
Vers ce sol où j'étais seul et silencieux...
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""- Ah ! Monsieur ! Que seraient les hommes sans les femmes ?
- Ah ! Madame ! Ils seraient rares ! Très rares !""
(Mark Twain)