Une femme mystèrieuse qui m’interpelle,
Réveillant en moi des souvenirs rebelles,
Enfouis dans ma mémoire qui me rappelle,
L’amour dans mon cœur que j’ai pour elle.
D’elle si belle que mon coeur n’osa lui dire,
D’avec elle désirant construire notre avenir,
Dans ce monde où le destin nous a fait venir.
Oui, fée du soir, sur toi je repose mon espoir,
Retrouvant en toi comme le reflet du miroir,
Fidéle à l’image d’elle fixée par ma mémoire,
Hantant parfois mes rêves dans la nuit noire.
D’elle tes lèvres ont le même goût que ce miel,
De baisers qu’elle a déposé dans mon sommeil,
Pour que d’elle ma mémoire reste bien en éveil.
Oui, fée de l’aube, se sauvant à la clarté du jour,
Visitant jusqu’au jour mes nuits d’un parcours,
Débattant d’avec toi dans des joutes d’amour,
Et le réveil dans la réalité me raméne toujours.
D’elle tes seins les mêmes que je connais bien,
Pour les avoir dans mes rêves dans mes mains,
Comme un enfant avec jouant jusqu’au matin.
Oui, fée aux seins gracieux que tu me donnais,
Pour calmer en moi de la journée mes anxiétés,
Avec plaisir comme un enfant me laissant téter,
Tes seins gonfler du désir de bien me combler.
D’elle tes yeux ont sur moi les mêmes effets,
De m’attirer mais en moi les peurs remonter,
Peur de n’être pas à la hauteur de te combler.
Oui, fée aux yeux envoûtants tu m’attires pourtant,
Comprenant que cette peur je dois, la surmontant,
Arriver enfin à ouvrir mon cœur pour le libérant,
Te donner ce que tu attends depuis si longtemps.
Pierre Legouix
11 décembre 2005
Poème et Pensée