J’écris n’importe quoi
J’écris pour mon plaisir
Ca occupe mes doigts
Et ça m’amène au pire.

Je délaisse aux mots
Mes joies et mes délires
Tel un petit poulbot
Cassant sa tirelire.

Aux pièces de couleurs
Ma poésie rutile
Mais hélas par malheur
Il me manque le style.

Mes vers sont bien trop courts
Et mes textes trop longs
Quand je parle d’amour
J’y mets trop de flonflons.

A tous ces sentiments
Qu’avec vous je partage
Je vous veux confident
Mais n’en mène pas large

Car s’il vous arrivait
De critiquer ma prose
Je crois que je pourrai
Vous envoyer aux roses.

Voilà, vous m’avez vu
Ici sous mon vrai jour
Si je vous vois déçue
Tant pis pour notre amour.


Chibani