En cette époque lointaine, Anfa abritait quelque
quatre mille cinq cent âmes, tout au plus, mais
l’essor de son activité marchande n’avait
pas échappé au tribus berbères environnantes,
lesquelles s’étaient insurgées à plusieurs
reprises en réclamant, plus que de raison,
le doublement du paiement de l’exploitation
de leurs terres par le maghzen, qui ne pouvait
en l’état actuel du Trésor du Sultanat, ruiné par

ses efforts de guerre, concéder de tels revenus sans
une ralliement unanime des tribus dissidentes, et
l’absence répétée du versement de l’impôt avait
poussé le pouvoir à ouvrir des postes de douane dans
le port marchand, duquel était dorénavant exportée
vers l’Occident une laine des plus prisées dans les
pays du Nord, où le froid était omniprésent...

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