L'oiseau blessé,
Dans le nid, sans paille ni duvet, de sa vie
Les printemps de l’oisillon semblaient loin,
Sans coins de grange ardente et sans foin,
Les cris de ce rejeton étaient plaidoirie.
Heureuses furent ses vocalises à son entour,
Car un autre abri, alloué, fut sa tour d’amour,
Là où elle put comprendre et assumer l’envol,
Que cette fortune l’emmènera à avoir son rôle.
Le temps est passé, ses ailes elle n’a pu déployer,
Contrainte à rester au sous-sol, elle fut dévoyée
Par des rapaces, conspirateurs, sans honneurs,
Ce laps, pour elle, fut perte de tuteur et cœur.
De monts en vaux malgré les vautours,
Elle retrouva la reine de la tour d’amour,
Celle qui pensait avoir perdu sa belle ailée,
Et comprit qu’il fallait soigner l’oiseau blessé.
Antoine
----------------
Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
Mon site : http://www.akpoemes.com
Antoine
EXCLUS pour intolérance envers un membre et non respect des décisions de la Modération.