Mon esprit n'a pas connaissance
De la naissance ou du trépas
De l'une aucune souvenance
De l'autre il faut mourir déjà...

Ma raison garde ses distances
Devant l'éternel infini
Ne sachant pas où il commence
Et moins encore où il finit

Mais ma pensée sentimentale
Peut bas vous parler du néant
Ce vide immense qui installe
A votre place un trou béant

Quand vous partez plus rien n'existe
Ultra secret confidentiel
Le néant creux silencieux triste
Me prive de vous l'essentiel.