Ma main cherche souvent la douceur et les lustres,
De l’épais manteau noir aux soyeuses chaleurs
Et ton ventre où s’étend la berge où les haleurs
Trainent ces longs bateaux où les rêves s’enlustrent.

Tu te tords en dansant sur un flanc, puis, ondule,
T’agrippe à mon regard et tes hanches ; bassins,
Où la mousse jaillit, fontaine en des coussins,
S’arrondissent, mon chat, comme l’eau se ridule.

Comme le sable roux glisse au creux de la dune,
Serpente, fleuve où l’or, se paillette en tombant,
Ta taille, un doux écrin est le nid surplombant,
Les ciels sombres et clairs où se berce la lune.

Je veux timide enfant, dans ta douce fourrure,
Au lit, si souple et chaud, m’enfoncer et dormir,
M’allonger sur le dos de la plaine et frémir,
Au chant du vent qui court, m’apaise et me rassure.


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"La poésie est la langue complète, la langue par excellence, qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille". - Alphonse De Lamartine

Mon cher Baladin cette confession féline fera ronronner plus d'une tigresse

mes amitiés
Pampille

Aller en rose et noir
Sur des sentes érotiques
Et revenir le soir
Vers ces lieux exatiques

MMMMM

Parceval

très très beau, surtout quand on vfait le rapport avec le chat, superbe,


yann

Pampille,

Décidément, mon travestissement n'a pas fait long feu.

Tout le monde s'est aperçu que mes mots étaient choisis de manière à laisser planer (si peu) un doute entre un chat et une femme.

Parceval,

Merci pour vos vers !

Islander,

Merci !

à tous !

un détournement loin d'être mineur, La "chatte" dans le bon sens du mot (je préfère préciser...) a toujours été "associée" au "comportement" de la femme dans certaines situations

ton poème à cette sensibilité qui transparaît et ce ronronnement qui en découle

tous mes vœux renouvelés inconnu de ma rue voisine

Merci !