Plume d'argent Inscrit le: 16/7/2012 De: |
A mon chat... Ma main cherche souvent la douceur et les lustres, De l’épais manteau noir aux soyeuses chaleurs Et ton ventre où s’étend la berge où les haleurs Trainent ces longs bateaux où les rêves s’enlustrent.
Tu te tords en dansant sur un flanc, puis, ondule, T’agrippe à mon regard et tes hanches ; bassins, Où la mousse jaillit, fontaine en des coussins, S’arrondissent, mon chat, comme l’eau se ridule.
Comme le sable roux glisse au creux de la dune, Serpente, fleuve où l’or, se paillette en tombant, Ta taille, un doux écrin est le nid surplombant, Les ciels sombres et clairs où se berce la lune.
Je veux timide enfant, dans ta douce fourrure, Au lit, si souple et chaud, m’enfoncer et dormir, M’allonger sur le dos de la plaine et frémir, Au chant du vent qui court, m’apaise et me rassure.
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"La poésie est la langue complète, la langue par excellence, qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille". - Alphonse De Lamartine
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