Les roses accrochent ma peau
Mon coeur, voluptueux fardeau,
A l'ombre du cerveau endormit
Illumine son parterre de folies

Douces comme l'eau qui coule
Douces comme les trains qui
Au loin partent vers l'Espoir

Mes douces folies loin bien loin
Des foules et de mon triste coin
Mes douces folies ou l'amer
Cotoit le délice d'une fille

Les roses accrochent ma peau
Mon coeur, voluptueux fardeau,
A l'ombre du cerveau endormit
Illumine son parterre de folies

Belles comme la lune d'un été
Belles comme les nuages qui
Au loin partent vers L'Espagne

Ma belle folie, terrible vestige,
Accablante Lune, vertige
Au sommet du park Guell
Au loin, oui, j'ai vu ma peine

Les roses accrochent ma peau
Mon coeur, voluptueux fardeau,
A l'ombre du cerveau endormit
Illumine son parterre de folies

Tristes comme la gare
Tristes comme la fumée qui
Au loin s'envole nul part

Mes tristes folies, mes reves,
Mes tristes reves heureux ou
Ton souvenir se répand en moi
Comme une invasion de serpent

Les roses accrochent ma peau
Mon coeur, voluptueux fardeau,
A l'ombre du cerveau endormit
Illumine son parterre de folies

2 sentiments contradictoires fusionnent entre chagrin et sérénité, et un petit air de nostalgie qui vacillent entre regret et bon souvenir. vraiment très beau.