L’ombre impalpable d’un besoin d’inconnu
S’immisce sans vague tel un désir accru
Au sein de mon être devenant ineffable
Se muant lentement en une pulsion inévitable

Cette envie inassouvie de contrées étrangères
Berçant sans cesse le flot de mes pensées
Caresse inlassable soufflant un vent léger
Nourrit mon insatiable envie d’alizées

Je rêve de cultures de cités et d’hommes
De mégapoles cosmopolites et de steppes inhabitées
De villages hétéroclites sommeillant sous leurs dômes
Que je viens rencontrer libre de préjugés

Sauront-ils m’émerveiller, me séduire et me soulever
Leurs beauté m’ensorceler et leurs charmes m’envouter
Dans un songe loin des bruits et de l’asphalte me transporter
Et dans une admiration béate me plonger et m’immerger ?

J’en suis convaincu, persuadé car de ma peur de l’inconnu
Je ne souhaite que garder, le frisson entier de la nouveauté
Mon incrédulité naïve frappée par tant de beauté
Dans un lieu hors du temps de l’espace et du déjà vu

Où resteront gravées à jamais cet émerveillement divin venu d’un pays d’ailleurs