Je demeure un homme libre !
Je me contente de ce que j’ai
Sans avoir besoin de sabre,
Au-dessus d’un ciel nuageux
Je plane sur un mélange d’ombre
Et de clarté qui ouvre mes yeux.

Je m’élève au sein de la liberté
Sans les manières flatteuses
Et sans me vautrer dans la vanité ;
Moi, qui a une âme rêveuse
Je refuse qu’un air de dignité
Me tue par la poésie boiteuse.

Je pars au-delà de ma sensibilité
Pour sortir de la vision mentale
Et comprendre l’immortalité
Des âmes dans cette vie banale,
Où le temps est le maître incontesté
Qui rend notre nuit infernale.

Dad Allaoua