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Sans caprices, ma belle Amante
Est ce doux havre au fort rempart ;
Elle me sert toujours ma part,
Sans rechigner, toujours clémente.

Quand vient la nuit qui me tourmente
Elle est sans peur et prend son quart.
Sans caprices, ma belle Amante
Est ce doux havre au fort rempart.

Reconnaissant de cette rente
Je me fais, lors, bien moins fêtard
Et je m’en vais jusqu’au puisard
Pour y plonger d’humeur charmante,
Sans caprices, ma belle Amante.

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