Quand les oiseaux migrateurs préparent leur voyage,
Du vol de l'au revoir à leur pays d'accueil;
Laissant leurs nids aux nouveaux décors et ombrages,
Dans l'attente du retour, à la naissance des feuilles.

L'été s'endort dans un frisson qui vient de naître.
Alors que les moissons ont changées de tenues
Sous des couleurs aurores d'un ciel qui laisse paraître,
Toute la végétation d'une saison attendue.

Face au soleil qui vient s'emparer des nuages,
Fardés d'un premier maquillage de bienvenue;
C'est la nouvelle saison qui signe le bas d'une page,
Pour son entrée en scène, " de l'artiste connu ".

L'été s'endort pour la faune d'une autre flore.
L'été s'endort et la magie se met en train.
L'été s'endort, il se referme l'écrin d'or.
L'été s'endort sur une rosée du matin.

Premiers frissons, sous les couleurs volent les feuilles,
Dans la douceur du passage de la tendresse.
Quand les cœurs des amants se forgent un recueil,
Cachant leurs souvenirs à l'heure de la sagesse.

L'été s'endort comme un travailleur fatigué.
Il a payé de tout son or le mausolée;
De la beauté d'un pas de danse de l'année,
Sous la grâce d'un nouveau ciel aux fresques pourprées.