Voilà de vains plaisirs qui passent



Voilà de vains plaisirs qui passent,
De frêles songes d’hommes lassés
Et des heures qui se prélassent
Des jours anciens du monde passé

Et faut-il jouir aujourd’hui ?
Les étoiles ne meurent-elles pas aussi !
Laisse refroidir la chaleur de l’ennui
Qui ne cesse de s’abîmer dans la nuit

Les jours sont trop longs
Et les nuits sont trop courtes
Le temps de dormir s’épuise
Et il faut se tenir éveillé

De là l’effroi insondable

Bonsoir Richards, un écrit tres interéssant sur le caractère éphémère des plaisirs.

Les étoiles ne meurent jamais, elles s’éteignent et se rallument.........comme les plaisirs

Beau partage Richard

Amitiés

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Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit , c'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour .
Christian Bobin

j'aime beaucoup, assez "sensationnel" au sens premier du mot



yann

des plaisirs dont il faut profiter à fond