On règne sur les royaumes de l’insolence
En faisant preuve d’incapacité à comprendre
Le désordre qu’engendre souvent la violence
Faite à nos peuples aveuglés par la poudre.

L’orgueil et l’égoïsme affaiblissent nos pays,
La richesse, les trônes, et le goût du pouvoir
Changent les seigneurs en moines de l’abbaye
En les initiant lentement à l’art de l’oratoire.

On reste éternellement faibles et inexistants !
Dans un monde où l’intelligence collective
Prime sur l’individuel, le plus important
Est d’éviter le danger des réflexions passives

Nous dansons en rond sur un rythme ancestral
Sans adapter nos slogans à notre époque
Ou apprendre du temps la leçon magistrale
Qui nous évite de souffler comme des phoques.

Nous restons des marionnettes entre les mains
Des tyrans ; ils nous changent les masques
À chaque fois qu’ils décident de notre destin
Ou qu’ils veuillent nous raconter les frasques.

On puise notre énergie de la gloire des morts,
Sommes-nous vraiment des êtres vivants,
Des statues parlantes ou simplement un décor
Dans les spectacles des êtres forts savants ?

Dad Allaoua

dans le spectacle des êtres dits savants...

J'aime le final de ce poème. Guy

Merci pour ta lecture et pour ton commentaire
Bonne journée
Amitiés