Je la voyais souvent, marchant sur le trottoir,
La tête rabaissée évitant mon regard,
Elle habitait pas loin, un petit pavillon
Se trouvant à deux pas, ou trois, de ma maison
Nous étions donc voisins mais sans nous fréquenter
Elle avait un enfant qui était écolier
Un jour, après avoir acheté mon journal
Je la vis brusquement tomber prise d'un mal
Je me précipitais pour lui porter secours
Et je n'eus pas besoin qu'elle fasse un discours
Pour comprendre combien grande était sa souffrance
Qu'elle supportait ma foi grâce à l'accoutumance
Le visage tuméfié la pauvre avait subi
Trop de brutalité de la part d'un mari
Egoïste et jaloux usant de violence
Voulant qu'on satisfasse à sa moindre exigence
Car ainsi certains hommes adorent se conduire
Transformant leurs épouses en de tristes martyrs
Nous avons pour devoir contre ces tortionnaires
De faire cesser leurs jeux envers leurs partenaires
Car ces hommes brutaux sont pires que des bêtes
Et ils mériteraient que sur eux se répète
Une leçon semblable à celle qu'ils font subir
À de pauvres épouses qui souffrent sans rien dire,
Qui ont leur corps meurtri tout autant que leur cœur
Elles qui espéraient connaître le bonheur.
C'est indigne d'un homme de frapper son épouse
Qu'il aille passer ses nerfs à tondre la pelouse
Car s'acharner ainsi sur un être fragile
Se veut révélateur qu'on est un imbécile,
Qu'on ne mérite pas le moindre des pardons
Mais plutôt de subir des tas d'humiliations.
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275ème Ambassadeur Universel de la Paix
Les vents sont des souffles provoqués par la respiration des anges JH