Séduction troublante. (Le baiser de Klimt.)
Séduction troublante. (Le baiser de Klimt.)
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Calices ronds des fleurs,
Débauches de couleurs vives,
L'allusion décide et affleure,
Une réceptivité féminine sensitive.
A la froide échelle,
Montent les damiers rectangulaires,
Qui appuient aux dispositions rationnelles,
D'une mâle assurance réticulaire.
L'union immobile,
Grimpe l'arbre de vie organique,
Etalant largement, tâche indélébile,
Une nature anxieuse et tragique.
En sphères concentrées, la couleur, en lame,
Domine l'éternel retour à la flamme,
Dans la trappe profonde et oubliée de l'âme,
Se perd un son exotique et impalpable.
Au bout du pinceau,
Passe l'inconscient,
Voluptueuse sensualité au ruisseau,
D'un rêve saturé et insouciant.
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Illustration : Le baiser de Gustav Klimt. 1909.
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