J'ai touché le pays où la mer est d'argent
Où les vagues sonores s'épanchent sur le sable
Où le vent siffle encore la complainte du temps
Celui d'une mémoire gravée, ineffaçable
J'ai foulé les pavés de la ville qui pleure
Quand viennent les murmures des âmes enfouies
Au coeur d'une colline mausolée de l'horreur
Sous le Roi, la patrie et Dieu sont endormies
J'ai croisé le poète, l'artiste, le magicien,
Dans sa ville grenier où il puise les mots,
Dans les joies et les peines de ses frères humains
Leurs pouls bat dans ses veines, il souffre de leurs maux
Expire leurs émois, dans un torrent de rimes
Je l'ai vu de mes yeux, Mostafa le sublime
DDC dec 2012 copyright
NB : Farid...ça vient ! (pas de jaloux !)
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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)