Des iris violets poussaient le long d'un ruisseau, la corolle dressée de belle manière, perchés sur leur tige longue comme un pinceau, élégantes et gracieuses fleurs printanières.
Ils aimaient refleurir dans cet havre de paix, bercés par le clair chuchotis de l'eau vive courant sur les innombrables galets mis pour passer le gué jusqu'à l'autre rive.
De temps à autre ils apercevaient un mulot, un jeune lapin grignotant l e serpolet, d'audacieux poissons ou un mini escargot, une libellule au séduisant corselet.
Si jamais une main venait à les cueillir, leur joli cœur assurément en souffrirait, les pétales soyeux ne pourraient que flétrir et leur superbe couleur bientôt s'éteindrait.
là où mère nature dépose ses trésors floraux, il faut la respecter et lui les laisser, personnellement je ne cueille jamais les fleurs dites sauvages aussi belles soient elles. Nous nous avez offert une jolie ballade poétique au gré de ce ruisseau.