Retour... le dix septain sphérique...
Retour
C’est aussi loin du phare où l’écume se meurt,
Où la mer s’effiloche épuisant la comète,
C’est un pleur à l’aurore au décor de bluette,
Le cœur vient implorer le sort de sa frayeur,
L’âme blanchie au teint soûlant d’un rien le monde,
Son instinct qui le fuit s’incline en son retour
D’une pluie en rideau dort sur son heure immonde.
À ce cri dédaigneux peint le ciel sans détour,
Au choix inconscient j’aime attirer la muse
Ainsi va de ma plume un soupir son contour,
En fragrance légère où le soir nous abuse
Luit l’immense clarté dans l’éther nul atour
Chère amie enchantée, ondine au son l’amuse,
Et dans cette nuit noire où s’étonne la peur
Sous un simple regard nul ne tait la coquette
Dont le bruit qui la suit sans secours, la chouette
Cachant si bien sa griffe opposant la noirceur…
Maria-Dolores
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