Et je t’invite, Merveille !
Merveille de nuit, reviens le jour !
Ma nuit est déjà très riche de rêves
Mes jours sont dépourvus d’amour
Et même mes joies sont toutes brèves.
Reviens rafraîchir cette canicule !
Ton ombre réduit au soleil des degrés
Les effets de la chaleur s’annulent
Et le plaisir est là bon gré ; mal gré.
Envoie la brise de ton parfum !
J’ai des jours avares de bonnes odeurs
Et leur dictature n’a nulle fin
Se révoltent les esprits, crient les cœurs
Dirige vers nos rayons ton regard !
Le ciel nous libère le bleu de ses gouttes
Et les sources sont là et nulle part
S’ouvrent les sentiers, se peuplent les routes
Merveille du jour, reste la nuit !
On ne peut jamais de toi se priver
L’insomnie est sombre, est feu l’ennui
L’immense plaisir est de te voir arriver !